L’OM ? Jacob a cru à une plaisanterie

Lors de l’interview accordée à La Provence, Gunter Jacob est revenu sur les conditions de son arrivée à l’OM. Le directeur sportif ne s’attendait pas du tout à rejoindre le club phocéen.

Gunter Jacob

« J’ai fait ce boulot pendant cinq ans en Belgique. Je me suis bien amusé. Genk est un club plus petit, il fallait s’occuper de davantage de choses qu’à l’OM, mais à la fin c’était épuisant. (…) J’étais presque devenu aviateur. Sur un mois, je prenais vingt fois l’avion », a-t-il précisé. Il s’était mis d’accord avec sa femme pour « ne plus jamais le faire, sauf si un grand club se présentait »… Dans la liste qu’il avait établie, figurait l’OM : « Quand j’ai reçu un coup de fil de quelqu’un que je ne connaissais pas pour me proposer d’être directeur sportif, j’ai dit non. Il m’a dit : « Même pas si c’est l’OM ? » J’ai ri et je lui ai demandé s’il plaisantait. Il m’a dit de venir le lendemain à Zurich pour rencontrer Margarita Louis-Dreyfus et son compagnon, Philipp Hildebrand. À partir de là, tout s’est enchaîné rapidement et j’ai signé un contrat de deux ans », a-t-il ajouté.

Les événements se sont également précipités en ce qui concerne la vente du club. Cela ne le perturbe visiblement pas : « Le but, à la fin, c’est de vendre le club, m’a-t-elle dit. Je lui ai dit que si elle m’engageait, c’est qu’elle avait confiance en moi, et que je ne voyais pas de raison pour laquelle le nouvel investisseur n’aurait pas confiance en moi », a-t-il ajouté. Le Belge ne se préoccupe pas tellement du changement de patron : « Je suis là pour l’OM. C’est un club de tradition et j’espère pouvoir faire partie de sa remontée. Ce serait une absurdité de dire non. Et évidemment je ne suis pas venu pour m’écarter avec une certaine période. Mais ce n’est pas ma décision… », a-t-il conclu.

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