« L’idée de « redresser » s’applique à la dimension financière du club. Cette situation n’est pas bonne puisque le club a affiché un bilan à l’équilibre en fin de saison dernière grâce à la cession massive de joueurs. Le club affichait des pertes opérationnelles très importantes avant cession. Ce qui est l’exigence de la DNCG. Cette politique peut être appliquée une année, mais il sera difficile de fonctionner comme cela chaque année », a-t-il expliqué. Selon lui, « le résultat opérationnel avant cession de joueurs doit se rapprocher de l’équilibre ». Il pense ainsi développer « la marque OM en France et dans le monde entier ». L’Amérique, « où Frank McCourt a des attaches évidentes », l’Asie, l’Afrique, « où l’OM a des liens évidents », et l’Amérique latine, car « la proximité avec les Latins est forte », sont notamment ciblés. Il pourrait faire appel à « des partenaires ».
Eyraud pense également jouer un rôle « dans toutes les instances du football professionnel », car l’OM « est l’un des fleurons du foot français ». Il entend également mettre en place « une relation apaisée avec les supporters » afin de notamment « porter les joueurs sur le terrain ». Il a d’ailleurs rappelé le discours tenu par McCourt à ce sujet : « Ce club ne nous appartient pas. Il est au-dessus de nous. On doit le servir. » Enfin, il pense que l’impact du rachat du club ne se fera sentir que l’été prochain : « Il est difficile d’avoir eu un impact sur la saison en cours. L’année qui vient sera une transition, c’est évident. On essayera toutefois dès le prochain Mercato d’hiver d’identifier toutes les opportunités de renfort. Maintenant, le moment important sera juin 2017. La vraie première saison du projet « OM champions project » sera la prochaine. Nous aurons eu le temps de bâtir quelque chose de solide et cela commence aujourd’hui », a-t-il ajouté.
