Eyraud, un « animal à sang froid » ?

Comme tous les protagonistes mêlés, de près ou de loin, à la vente de l’OM, Jacques-Henri Eyraud a connu un développement fulgurant de sa popularité, lors des derniers jours.

Eyraud

Le futur président olympien est l’objet d’articles dans La Provence, L’Équipe et le Parisien, ce samedi. Dans les colonnes de ce dernier, François de Pirez, ancien rédacteur en chef de Paris-Turf, le qualifie d’ « animal à sang froid » et d’ « excellent homme d’affaires ». Un salarié, resté anonyme, a quant à lui fait part de l’aversion qu’il éprouve envers son patron : « Il me fait penser à un gourou. Il est capable de vous envoûter, de vous faire croire qu’il vous aime mais il ne pense qu’à son business, en fait », a-t-il déclaré. Dans L’Équipe, Clothilde Nouvian semble avoir été marquée par ses cours : « J’ai assisté à son super cours, présenté comme un one-man-show à l’américaine. Il est très apprécié de ses élèves car il est très disponible, investi, curieux. Je pouvais lui envoyer les business plans de mon projet, il les lisait et y donnait suite », a-t-elle confié. Enfin, d’autres anonymes se remémorent un « type carré, froid et sans beaucoup d’affect » voire « cassant » et « assez difficile à comprendre et sans charisme ».

Bref comme c’est le cas de tous les preneurs de décision, le natif de Paris ne fait pas l’unanimité. On ne lui en demandait de toute façon pas tant. Espérons qu’il saura s’adapter au contexte phocéen, où le public demande avant tout du respect, des résultats et du spectacle.

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