« Dès mes premières rencontres avec Frank McCourt, j’ai eu plusieurs convictions. La première, c’est qu’il était un très bon entrepreneur, que son entourage était de très bonne qualité et que, à mes yeux, son bilan sportif, contrairement à ce que j’ai pu lire, était tout à fait satisfaisant », a-t-il déclaré au quotidien. Il estime également « qu’il a complètement les moyens de ses ambitions » et assure que « c’est un pur passionné de football », ce qu’il a pu vérifier « en étant à ses côtés dans les tribunes populaires du Vélodrome pendant France-Allemagne, où il a apprécié l’ambiance et le stade ». Enfin, il s’agit « d’une entreprise familiale qui répond à une logique d’investissement très différente des fonds de pension ou d’investissement, c’est-à-dire une logique d’investissement de long terme ».
Le patron de Turf Éditions a également fait part de son attachement au club olympien : « Pour moi, l’OM, c’est l’esprit du foot. C’est non seulement un club de tradition, mais si je réfléchis à ce que doivent être un match de foot, une ambiance et des supporters, je pense à l’OM avant de penser à tous les autres clubs, en France particulièrement. » Il a ainsi indiqué avoir été « marqué par des moments forts liés à l’OM », tels le fameux « OM-Montpellier (5-4) en août 98 » ou le match nul « des Minots à Paris (0-0, en 2006) ». Il espère pouvoir aider à « redresser ce club mythique ». Enfin, il espère pouvoir assurer une transition qui ne soit pas « déstabilisante et que l’équipe puisse préparer les matchs dans la sérénité », ce qu’il considère néanmoins « compliqué et difficile ».
