« Voir ce que pouvait faire tous les jours Jean-Pierre Bernès, à l’OM. Il travaillait 24 ou 25 heures sur 24 en faisant le directeur administratif, le conseiller de joueurs, le bras droit de Bernard Tapie, … », s’est souvenu le technicien au micro de la chaîne de télévision. Un avis que ne partage pas l’agent de joueurs, Yvan Le Mée : « Il a tellement travaillé dur pour l’Olympique de Marseille qu’après il nous a envoyé cinq ans au purgatoire, en balançant toutes les histoires marseillaises. La Balance, il s’appelle, à Marseille », lui a-t-il rétorqué.
Quant à Pape Diouf, Rolland Courbis paraît également l’apprécier : « Tu as un gars comme Pape Diouf… Si, par exemple, tu veux qu’un club comme l’OM marche, un garçon comme lui, qui a été journaliste, agent et qui sait comment marche la région. Je suis désolé, je ne dis pas que c’est le président idéal, mais il faut déjà en avoir des qualités pour faire mieux que ce qu’il a fait. » Encore une fois, Yvan Le Mée n’est pas d’accord : « On dirait que Pape, il nous a fait gagner trois fois la Champions League et plus de 120 millions d’euros au bilan, chaque année. Quand il n’y avait pas l’argent, c’était le même problème. Les transferts : il prenait Bakari Koné, les Titi Camara (joueur de la période Courbis, sic)… Les joueurs qu’il ne savait pas où mettre, il les mettait à l’OM. Et ça, il n’y a personne qui en parle. Acheter Baky Koné, à 9 millions d’euros, qui ne mettait plus un pied devant l’autre, qui ne court plus chez toi et qui était son joueur, je suis désolé mais je suis en mesure de dire : « Hey, vous n’avez pas travaillé dans l’intérêt du club, mais dans votre intérêt. Vous ne saviez pas quoi faire du joueur, vous l’avez mis à Marseille ! »
Pour rappel, Yvan Le Mée a notamment défendu le bilan de Vincent Labrune à la tête de l’OM, il y a quelques semaines de cela.
Le Mée vs @rollcourbis au sujet du cassidain Jean Pierre Bernès et du franco-sénégalais Pape Diouf pic.twitter.com/D40yE7RQNN via @SFR_Sport
— 🇺🇸 #TeamOM Officiel (@TeamOM_Officiel) 9 septembre 2016
