Vente de l’OM : le projet détaillé de Lopez

Au micro de Canal+, Gérard Lopez a pris la parole pour la première fois depuis son échec dans la course à la reprise de l’OM. L’homme d’affaires luxembourgeois est évidemment revenu sur son projet, lequel semblait déjà très détaillé.

Gérard Lopez

« Ca fait des années que j’ai envie de reprendre un club de foot. C’est une vraie ville de foot, et ça c’était un critère important. Donc, il y a un vrai historique, une vraie passion. La deuxième raison, c’est qu’ayant passé du temps avec la propriétaire, je comprenais la raison de vendre, et elle comprenait la raison d’acheter. Il y avait quand même une vision commune. Ce que les gens ne savent pas, c’est que le dossier OM a commencé deux mois avant la fuite. Quand cela a fuité, on avait nous quasiment finalisé l’analyse du dossier. Il y avait des gens qui étaient allés à Marseille, mais on avait réussi à vraiment garder ça sous couvert, ce qui était d’ailleurs l’objectif jusqu’à la fin », a-t-il confié au micro de la chaîne cryptée.

Marcelo Bielsa l’aurait certainement suivi : « Pourquoi Bielsa ? Tout simplement, le foot que fait jouer Marcelo Bielsa, c’est le foot que j’aime. C’est un foot qui peut apporter des résultats, mais qui quoi qu’il arrive va amuser les gens dans les gradins. Je le dis avec tout le respect que j’ai sur le foot, et Dieu sait si j’en ai. Et que cela soit le football, la formule 1 ou d’autres sports, si vous n’arrivez pas à amuser, à intéresser, à exciter vos fans, il n’y a pas trop lieu d’être, en tout cas à mes yeux. » Il a déjà rencontré à plusieurs reprises le Rosarino : « On se connaissait, on a eu l’occasion de beaucoup parler de football, peut-être d’un point de vue un peu romantique. Et moi c’est idée de football que je partage. L’OM est un club où les fans ont mal, où les gens souffrent, non seulement du foot qui est joué mais aussi de ne plus être nommé parmi les clubs qui peuvent gagner le championnat, etc.. Ce n’est pas normal pour un club comme l’OM. »

Enfin, Lopez a livré quelques éléments supplémentaires concernant son plan pour le club olympien. Il s’orientait vers deux axes, plutôt que les quatre privilégiés par Frank McCourt : « Marseille est sans doute le plus grand vivier d’Europe en matière de talents potentiels, donc ne pas avoir une école de football qui marche est aberrant. Et c’est le cas de Marseille. C’est le premier point. Le deuxième, c’est le scouting : faire des mercato réussis, étudiés et non pas lors de la dernière semaine, sur les trois derniers jours ou les 24 dernières heures. De vraiment savoir, trois ou quatre mois à l’avance, ce que l’on veut sur le terrain et en dehors. De très bons joueurs me suivaient dans ce projet », a-t-il ajouté.

Margarita Louis-Dreyfus a finalement jugé que Frank McCourt avait les reins plus solides pour faire progresser l’institution phocéenne.

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