Abardonado : je reviendrai à Marseille !

Les supporters phocéens n’auront sûrement pas oublié Pancho Abardonado. Lui non plus n’a pas oublié sa ville natale et l’Olympique de Marseille qui l’aura révélé au grand public. Dans un entretien accordé à Maxifoot, le défenseur revient sur carrière et ne manque pas de rappeler son attachement à l’OM. « Je suis né à Marseille, j’ai […]

Les supporters phocéens n’auront sûrement pas oublié Pancho Abardonado. Lui non plus n’a pas oublié sa ville natale et l’Olympique de Marseille qui l’aura révélé au grand public. Dans un entretien accordé à Maxifoot, le défenseur revient sur carrière et ne manque pas de rappeler son attachement à l’OM. « Je suis né à Marseille, j’ai débuté à l’OM et je suis accroc de cette ville. Et quand j’aurai fini ma carrière, c’est là que je reviendrai vivre, c’est certain » explique l’ancien minot.

De son parcours sous le maillot blanc, il retiendra entre autres le souvenir de l’entraineur brésilien Abel Braga. « Ce mec là était vraiment ultra protecteur avec nous. Il nous protégeait tout le temps. Par exemple, quand on perdait un match, il nous disait : « c’est de ma faute les mecs, j’avais mal analysé l’équipe adverse » , et après il allait voir les journalistes pour leur dire qu’il s’était trompé de tactique. Il nous cherchait tout le temps des excuses ! ».

Lorsqu’on l’interroge sur son meilleur souvenir de footballeur, il répond sans hésiter : « ce sont mes premiers pas sur un terrain de Ligue 1. C’était avec l’OM, contre Nancy. J’avais 21 ans et je vivais ça sous le maillot de l’OM, de ma ville… c’était un grand moment ! » raconte celui qui avait revêtu ce soir de novembre 1998 le maillot couleur or du centenaire floqué au marqueur.

Mais si ses meilleurs souvenirs sont à Marseille, ses pires y sont aussi. Ainsi, Pancho n’a ni oublié ni digéré les conditions de son départ en 2001 : « on m’a obligé à quitter l’OM… En fait, j’avais décidé de changer de manager et 15 jours après lui avoir fait part de ma décision de changer, il était devenu important au club en matière de transferts et il m’a attrapé dans son bureau pour me dire que maintenant, c’est lui qui me jetait… Il m’a dit : « pour toi, ce sera Galatasaray, Genève ou Lorient, mais pas l’OM ! ». Lorient était en Ligue 1 et je voulais poursuivre ma progression en France donc je suis parti là-bas. Non, je ne préfère pas te dire son nom mais c’est clair que je lui en veux… » dit-il sur un ton amer.

Témoignage attachant d’un joueur à la mentalité irréprochable et qui a toujours mouillé son maillot.

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