Olszewski : « Je savais que Bielsa partirait »

Lors d’un entretien accordé à J+1, Fabrice Olszewski, le célèbre traducteur de Marcelo Bielsa, a livré ses quatre vérités sur l’ancien coach de l’OM. Il a notamment révélé qu’il s’attendait à son départ.

L’Argentin en avait visiblement assez de sa situation à Marseille : « Je savais très bien qu’il n’allait pas rester, ce n’était pas possible. Après, est-ce qu’eux voulaient qu’il reste, je ne sais pas. On ne pouvait pas continuer comme ça. Un moment, tout le monde a pensé qu’on partirait à la trêve. Un jour, énervé, il a dit : « je n’aurais pas dû signer dans ce club ». Le coach a été gentil de le faire après le premier match car il aurait pu le faire le 31 août. Je pensais qu’il allait partir au 31 août parce que les résultats, avec les joueurs qu’il avait, n’étaient pas ceux qu’il espérait. Il y a des joueurs qu’il voulait garder impérativement et qui sont partis : Morel, Fanni, Payet. ». Il reprochait aussi à Vincent Labrune la lenteur des négociations : « Le coach était énervé, il trouvait que les discussions avec les joueurs n’allaient pas assez vite. » À tel point, qu’il a demandé, un jour, à Fabrice Olszewski s’il ne voulait pas « devenir directeur sportif« .

Par ailleurs, le traducteur en a également dit davantage sur l’explication « à coups de poing » que lui avait proposée le Rosarino : « Lors d’un entraînement, je lui ai dit qu’il abusait de son pouvoir, tout de suite il est parti dans les tours, moi aussi. Il redescend et moi aussi, et me dit qu’on va régler ça en se promenant par une discussion. Je pensais qu’il voulait parler, on arrive en haut et là il me dit ‘allez on va régler çà à coups de poings parce que c’est la seule manière de régler ça’, j’explose de rire et je m’en vais. Il s’est excusé après, moi aussi, on a réglé ça très facilement. C’est une personne gentille avec un bon fond, mais après il se laisse enfermer dans son personnage. »

Il s’est enfin rappelé avoir comparé Marcelo Bielsa à Van Gogh : « Vous êtes un génie, au niveau du football, vous êtes comme Van Gogh mais dans le domaine des relations humaines c’est un peu plus compliqué, lui a-t-il dit. Il avait trouvé la comparaison flatteuse pour lui. »

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