Valbuena : « L’OL, c’est l’avenir »

C’est donc fait ! En dépit des larmes, de ses déclarations d’amour, voire de ses promesses, Mathieu Valbuena est donc parti s’engager pour trois années dans le club de Jean-Michel Aulas.

Sa signature s’est accompagnée de quelques révélations. D’une part, l’OM a tenté de le contacter mais le Dynamo Moscou ne voulait pas entendre parler d’un prêt. Ensuite, le rapprochement avec l’OL s’est fait sous la conduite de Jean-Pierre Bernès, lequel entretient de très bonnes relations avec le président lyonnais. Enfin, après avoir cédé à l’argument de l’extraordinaire projet sportif russe, Petit Vélo privilégie l’avenir. Et, selon lui (ou ses proches) « l’avenir c’est Lyon ». « Je me tourne vers l’avenir, et l’avenir c’est Lyon, avec des objectifs personnels, mais surtout collectifs. C’est la vie. Je fais ce choix de rejoindre Lyon », a-t-il effectivement déclaré. Il est néanmoins conscient qu’une forme de rivalité, particulièrement entretenue pour JMA, oppose le club de la capitale des Gaules à celui de Marseille : « Il y a de la rivalité mais j’en fais abstraction et je n’ai jamais renié quoi que ce soit. J’ai passé de très bons moments dans ma carrière, forcément à l’OM. Je ne les oublierai jamais. Je n’ai rien à me reprocher, je ne fais de mal à personne. À partir de là, je suis tranquille dans ma tête. (…) Moi, je ne suis pas parti libre », a-t-il ajouté à raison.

Simplement, après l’arbitrage qui a coûté la Ligue des Champions, le coup de foudre de Benjamin Stambouli au PSG, le départ d’André Ayew pour l’extraordinaire équipe de Swansea, les feuilletons Dimitri Payet ou Jérémy Morel, l’année sabbatique surprise de Marcelo Bielsa, ou encore la dégradation de la pelouse du Stade Vélodrome par un champignon très vif d’esprit, les supporters phocéens commencent à en avoir gros sur la patate. Et, malheureusement pour lui, on peut d’ores et déjà imaginer que « le petit » ne sera plus reçu comme avant, sur les bords de Méditerranée. Le vestiaire lyonnais promet quant à lui d’être le lieu d’une belle guerre d’égos.

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