L’OM et les Turcs : une histoire de pièce

Mardi à partir de 20h45 le Stade Vélodrome verra la première journée de la Ligue des Champions entre l’OM et le Besiktas Istanbul. C’est la seconde fois que les Olympiens affronteront une équipe turque dans une compétition européenne. La première remonte à l’automne 1968 au premier tour de la Coupe des Villes de Foire (l’ancêtre […]

Mardi à partir de 20h45 le Stade Vélodrome verra la première journée de la Ligue des Champions entre l’OM et le Besiktas Istanbul.
C’est la seconde fois que les Olympiens affronteront une équipe turque dans une compétition européenne.

La première remonte à l’automne 1968 au premier tour de la Coupe des Villes de Foire (l’ancêtre de la Coupe UEFA). Les joueurs de Robert Domergue s’étaient inclinés 2-0 à Izmir en septembre pour le match aller. Escale, Tassone, Novi, Zvunka, Djorkaeff, Lopez, Destrumelle, Magnusson, Joseph, Donnat, Guéniche (puis Faiwoo) composaient l’équipe.
Au retour, début octobre, Roger Magnusson venait d’être opéré de l’appendicite et était donc absent. L’entraineur olympien (qui allait être remplacé quelques semaines plus tard par Mario Zatelli) alignait donc Escale, Tassone, Novi, Zvunka, Djorkaeff, Bonnel, Destrumelle (puis Donnart), Di Caro, Joseph, Guéniche et Faiwoo. Joseph ouvrait le score à un quart d’heure de la fin puis Guéniche égalisait sur l’ensemble des deux rencontres à 5 minutes du terme.
Les prolongations ne changeaient rien, et comme les tirs au but n’existaient pas, l’arbitre italien a désigné le qualifié à … pile ou face. Malheureusement Jean Djorkaeff, le capitaine marseillais, a dit pile…

Un article lu 4668 fois