« Il ne fait jamais rien par hasard, a-t-il expliqué. Et le week-end qui vient de se passer est pour lui quelque chose d’insupportable. Quand tu fais tout l’historique des PSG-OM et des OM-PSG, pour lui ce sont des week-ends de cauchemar. Il ne supporte pas cette rivalité qui monopolise l’attention internationale du football en France. Si quelque chose dans le football se passe dans ce pays et qu’il n’est pas dedans, pour lui c’est un échec. Il doit occuper l’espace. C’est juste de la communication, c’est du marketing, c’est quelque chose de basique », a-t-il ajouté.
Il se remémore un article écrit par Pape Diouf, alors président de l’OM, dans une « revue destinée à des chefs d’entreprise ». L’ancien patron marseillais avait révélé la stratégie du Lyonnais : « Il expliquait qu’à chaque fois, en marge d’OM-PSG, Jean-Michel Aulas faisait du bruit. Il explique que, comme il ne supporte pas que l’attention ne soit pas sur lui, il veut s’immiscer, il veut se substituer dans la rivalité au PSG. Il clashera dorénavant tout le temps l’OM, pour devenir son rival. Il veut que cela s’articule autour de ces deux équipes, parce que Jean-Michel Aulas, son projet, il est national et international. Être la troisième équipe de ce championnat, ça le rend malade. »
Selon lui, le concurrent de l’OL est bien l’OM, et non l’ASSE : « Il en a rien à cirer de la rivalité avec Saint-Étienne. C’est une rivalité régionale, pour lui. Il n’a que du mépris pour Saint-Étienne. Il ne considère pas que c’est son rival. Saint-Étienne n’aura jamais un gros budget, n’a pas un projet de développement aussi important que Lyon. Lyon, ses rivaux, c’est Marseille et Paris. Comme Paris est à part et, pour l’instant, intouchable, il lui faut quelqu’un à qui rentrer dedans pour que ça focalise l’attention des médias. Ça marche puisqu’on en parle. Il veut faire en sorte qu’on s’intéresse à ce OM-OL. En plus, Canal l’a un peu aidé avec l’Olympico… »
