Samir Nasri : le porteur d’espoir

Lors d’un entretien accordé au quotidien L’Equipe, Samir Nasri se confie avec sincérité. Le jeune milieu de terrain marseillais évoque sans ambages les responsabilités qui sont les siennes à ce jour et son éclosion au plus haut niveau. Le néo-international évoque notamment le rôle qu’il occupe vis-à-vis de la jeune génération et à l’OM : […]

Lors d’un entretien accordé au quotidien L’Equipe, Samir Nasri se confie avec sincérité. Le jeune milieu de terrain marseillais évoque sans ambages les responsabilités qui sont les siennes à ce jour et son éclosion au plus haut niveau.

Le néo-international évoque notamment le rôle qu’il occupe vis-à-vis de la jeune génération et à l’OM :  » je suis leur représentant. Mais je ne suis pas le symbole d’une génération, car il y a beaucoup d’autres talents. En club, j’ai plus de responsabilités et je suis prêt à les assumer. (…) Je m’investirai plus cette année dans le groupe. «  Il s’avoue cependant surpris de sa nouvelle notoriété :  » lors de mes vacances au Mexique, j’ai accumulé les photos. Même des Mexicains me reconnaissaient dans l’hôtel ! L’impact de la sélection, c’est énorme. Je suis entré dans le top 30 des sportifs préférés de L’Équipe Magazine ! Ça va vite là aussi… (…) Quand je vois Trézéguet, avec ses 80 sélections, qui n’est pas appelé, je ne peux même pas m’imaginer faire partie de ce groupe. Et encore moins en être un titulaire. Ce serait prétentieux. «  Il considère que sa carrière se déroule parfaitement jusque là :  » tout va au bon rythme. La première saison (2004-2005), c’est allé trop vite, je n’ai pas pu le gérer. La deuxième, j’ai pris conscience des erreurs à ne pas répéter. Aujourd’hui, je suis assez armé et prêt à répondre à toutes les attentes. « 

Le numéro 22 de l’Olympique de Marseille estime toutefois qu’il a eu  » la chance que José soit l’entraîneur en 2004 après avoir été mon directeur au centre de formation. «  Il ajoute :  » ensuite, j’ai joué sans complexe. Certains jeunes s’enflamment quand on parle d’eux, perdent les pédales. Mais les grands joueurs ont toujours été respectueux. À dix-sept ans, je ne me prenais pas pour un autre. (…) En plus, j’ai un bon entourage. J’ai mes parents, mon quartier, j’ai eu des équipiers comme Liza, Déhu, Barthez et José comme entraîneur : tout était réuni pour réussir. «  Puis il consent à effleurer le sujet de son avenir et explique qu’il n’ira pas n’importe où :  » cette année, ce n’était pas le moment idéal pour partir, même si c’est flatteur d’entendre que le Real s’intéresse à vous. Je n’ai pas assez fait mes preuves en France. Si je pars, je veux discuter avec l’entraîneur, Français de préférence, savoir s’il y a des Français, ce qui pourrait faciliter l’intégration… Quand vous débarquez dans un club, les gars se disent : “ le petit nouveau, il veut nous piquer la place…” « 

Le club phocéen devrait rapidement lui faire une proposition afin de prolonger son contrat qui ne court plus que sur deux ans. Malgré l’intérêt que lui porte les plus grands clubs européens, on espère néanmoins qu’il restera encore de nombreuses années à l’OM et qu’il saura redonner à celui-ci le lustre de son passé.

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