« Cela n’arrive pas qu’à Marseille »

L’enquête sur les transferts de l’OM a donné lieu à l’interpellation de Farid Ayad, un proche de Vincent Labrune, lequel est finalement reparti libre de l’hôtel de police. L’Équipe a publié un échange de mail, dans son édition du jour, entre ce dernier et Esfandiar Bakhtiar, l’actionnaire principal d’Évian-Thonon-Gaillard.

Le propriétaire du club s’y étonne notamment des accords passés entre le premier, Patrick Trottignon (l’ancien président haut-savoyard) et Ralph Isenegger (un avocat suisse), lors des ventes de Saber Khalifa à l’OM et Momo Rabiu à Krasnodar. L’agent lui explique notamment qu’il sera rémunéré, pour son intervention dans la transaction de l’international tunisien, à partir de la commission perçue par Maître Isenegger « pour le transfert de Momo Rabiu ». Le club phocéen ne serait-il pas le seul à se heurter à la complexité du système de rémunération des agents ? Étonnant…

Le séisme médiatique qui a entouré les gardes à vue des dirigeants phocéens laissait présager quelques poursuites contre ces derniers, ce qui n’a finalement pas été le cas. « Tout ça pour ça ? », s’interrogeait ce matin un journaliste du Figaro. Si l’OM est le seul club sali par l’affaire, on peut imaginer que de nombreux transferts de Ligue 1 justifieraient le même investissement de la justice.

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