Les enquêteurs n’ont « rien à redire » sur la gestion de Diouf

Dans son édition du jour, Le Parisien a livré quelques informations sur l’enquête menée par le magistrat Christophee Perruaux.

Selon le quotidien, Pape Diouf, qui est sorti libre vers 18 heures. Les enquêteurs n’auraient effectivement « rien trouvé à redire » sur sa mandature. Il n’aurait d’ailleurs été interpellé que dans le but de comparer sa gestion des transferts avec celles de ses successeurs, Jean-Claude Dassier (de 2009 à 2011) et Vincent Labrune (depuis 2011). Ces deux derniers se renverraient d’ailleurs la balle concernant « l’accident industriel » qui a résulté du passage d’André-Pierre Gignac du TFC à l’OM. Le transfert de ce dernier a effectivement « engendré 1,2 million d’euros de commissions d’agents ». Les policiers suspectent des rétrocommissions « au bénéfice du grand banditisme corse, via les représentants de Gignac ». Selon l’OM, qui a publié un communiqué tard dans la nuit, aucune charge n’a cependant été retenue contre Vincent Labrune et Philippe Pérez. Ces derniers ont simplement « apporté toutes les précisions utiles au dossier », comme ils s’y étaient engagés précédemment. On peut dès lors s’interroger sur la nécessité de ces interpellations. Enfin, Farid Ayad, collaborateur d’agent proche du président phocéen, a également été libéré : « C’est un mal pour un bien, j’ai pu expliquer et justifier mon travail d’agent », a-t-il déclaré.

Le Parisien précise par ailleurs que les enquêteurs s’intéresseraient désormais aux agents de joueurs qui ont pris part aux diverses transactions visées. Jean-Luc Barresi, dont la société a été perquisitionnée hier, pourrait également faire un saut à L’Évêché.

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