Bielsa : Riolo exécute les présidents de L1 !

Depuis quelques jours, Marcelo Bielsa est au centre de la polémique. Mécontent des promesses (apparemment) non tenues par Vincent Labrune, le coach argentin a fait part de sa colère, jeudi dernier, en conférence de presse. Il n’en fallait pas plus pour piquer au vif la fierté des présidents de Ligue 1, lesquels voient peut-être d’un mauvais oeil l’arrivée d’un entraîneur aux méthodes un peu différentes remettant en cause le savoir faire local. Daniel Riolo, qui dénonçait hier une forme de corporatisme, a défendu le coach marseillais sur son blog avec une violence inouïe.

« Il ne manquait plus que ça, s’est-il emporté. La leçon des Présidents. Vincent Labrune, entend-les ! Tu dois virer Bielsa ! Eux, ils savent. Cette situation est tout de même incroyable. C’est rare, voire unique. Depuis quand les Présidents des autres clubs donnent leur avis sur la gestion d’un autre ? » Car selon lui, la Ligue 1 n’a pas la crédibilité pour faire la leçon au coach de l’OM. Le journalisme de RMC sait manier l’ironie : « tout le monde se serre les coudes. Déjà que récemment les deux clochards, Leonardo et Ancelotti étaient venus nous dire, à nous, comment il fallait bosser, on ne va pas en plus accepter qu’un coach argentin crache dans la soupe. Nous, cette famille fabuleuse. Nous, et nos deux Coupes d’Europe, nos parcours européens éblouissants. Nous et nos entraîneurs fantastiques ! » Il pense également que « pour la façon dont ils gèrent leur club depuis des années, c’est un wagon de licenciements présidentiels qu’il faudrait faire » ! Il profite de l’occasion pour se payer Bernard Tapie, « le chevalier la vertu », et attend maintenant le point de vue de « Chevalier et Laspalles ».

D’après-lui, « quand on décide de s’en remettre à Bielsa, on sait qu’une gestion traditionnelle ne marchera pas. Ainsi « soit on le laisse faire, soit on ne le prend pas ». Il considère que « nos bons présidents de L1 devraient savoir (mais quel est le niveau de leur culture foot) que partout où cet homme est passé, son souvenir est encore vivace ». Il estime que la meilleure attitude à adopter consiste, désormais, « à laisser faire » et « attendre les résultats, attendre la fin de saison ». Il espère enfin que « tous ces donneurs de leçons puissent comprendre ce qu’est le foot, ce que le public aime et veut » et surtout « qu’ils puissent se taire une bonne fois pour toutes » !

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