Mené 2-0, puis revenus miraculeusement à 2-2 grâce à André-Pierre Gignac et Florian Thauvin, les Marseillais ont ramené un point de Gerland. Affichant un triste niveau de jeu, parfois indigne de l’équipe qu’ils représentent, les joueurs peuvent s’estimer heureux de ne pas avoir pris le bouillon tant leur prestation fut calamiteuse.
Et si les Olympiens ne sont pas revenus du Rhône avec une valise, pour le consultant Jean-Michel Larqué, c’est du à une fébrilité lyonnaise, incapable de faire le trou. « Les Marseillais s’en sortent bien parce que les Lyonnais n’ont pas su faire ce qu’il fallait pour se mettre à l’abri. Ils mènent 2-0 plutôt logiquement. Il y a un moment de déconcentration de tout le monde et en particulier de Vercoutre sur la réduction de l’écart de Gignac. On ne compte plus les parades de Mandanda. Ils ont été tellement habitués à se faire remonter dans les dernières minutes à Lyon. Ce qui était prévisible est arrivé avec Thauvin. Mais on a quand même deux équipes qui de part et d’autre ne reflètent pas une sérénité absolue. »
Si les Phocéens ont évité l’humiliation, nous ne sommes malheureusement pas prêts d’oublier ce triste spectacle. L’Olympique de Marseille doit au plus vite retrouver ses valeurs de combativité, d’engagement et ce, dès mercredi face à Toulouse en Coupe de la Ligue.
