Naples : quelques incidents dénombrés

Après les nombreux accrochages du match aller (22 blessés et 7 arrestations), les autorités italiennes craignaient de nouveaux affrontements entre supporters des deux camps à Naples. Le pire a été évité.

Aucun incident majeur n’est venu ternir la rencontre entre Naples et l’OM, hier soir au stade San Paolo. Il faut dire que l’important dispositif mis en place par les autorités italiennes (1 000 policiers) ne laissait pas beaucoup de place à des écarts de conduite de la part des fans des deux équipes. Les supporters phocéens ont notamment été conduit jusqu’à l’enceinte dès leur arrivée dans la ville et la police est intervenue à plusieurs reprises pour prévenir tout débordement. On dénombre tout de même quelques algarades, ça et là. Un bus marseillais a été la cible de jets de… fumigènes qui ont brisé quelques vitres et celui des joueurs a été caillassé à son arrivée au stade. Un supporter italien a été interpellé alors qu’il voulait s’en prendre à des Marseillais et un bus phocéen a été stoppé avec un arsenal composé de haches, de marteaux et de hachettes. Le bilan de la soirée serait, de source italienne, de 15 blessés dont 10 dans les rangs de la police. Rien de bien sérieux, en somme (parait-il).

Pour rappel, ces tensions seraient dues aux amitiés divergentes des supporters des deux équipes. Les fans phocéens sont proches de ceux de la Sampdoria, et ceux de Naples de ceux du Genoa. Or le derby della laterna, de Gênes, est considéré comme l’un des plus chauds d’Italie…

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