Sans réelle concurrence à son poste d’attaquant de pointe, André-Pierre Gignac a-t-il conscience que ses décrochages vont à l’encontre des intérêts de l’Olympique de Marseille ? Dans l’interview qu’il a accordé il y a quelques jours à Pierre Ménès, l’attaquant martégal persiste à vouloir être libre de ses mouvements sur le front de l’attaque. « Je ne suis pas un garçon qui va rester dos au but. Pour ça, il y a des joueurs comme Bafé (Gomis). Moi j’ai besoin de me balader sur tout le front de l’attaque. Mais c’est un faux débat, car si on regarde les 13 buts que j’ai marqués la saison dernière, la plupart ont été marqués dans l’axe. »
André-Pierre Gignac marquerait-il plus de buts s’il était plus présent dans l’axe. C’est fort probable. Ses buts seraient assurément différents dans leur construction mais l’efficacité du buteur provençal serait certainement bien meilleure. L’ancien Toulousain ne l’entend pas ainsi et, par ses déclarations, démontre qu’il n’est pas l’attaquant de pointe qu’il faut à l’Olympique de Marseille. Pas certain donc que tout cela soit en sa faveur, lui, qui veut marquer l’histoire de l’OM.
