Morel se fout d’être une tête de turc

Critiqué depuis deux saisons par les supporters qui lui reprochent des performances insuffisantes, Jérémy Morel a expliqué dans les colonnes de L’Equipe qu’il ne se souciait pas de ce qu’on disait de lui.

Interviewé par le quotidien sportif en pleine trêve internationale, Jérémy Morel ne se prend pas la tête avec les critiques et le fait qu’il soit devenu la tête de turc de la plupart des supporters de l’Olympique de Marseille. « Il en faut un, ils m’ont choisi, je les en remercie… Je ne dis pas que ça ne m’a pas touché, mais je ne fais plus de fixation dessus. » Le latéral gauche réunionnais ne se gêne d’ailleurs pas pour tacler une partie d’entre eux. « Je n’ai pas besoin de me justifier auprès de gens qui pensent connaître le football parce qu’ils voient des matches depuis dix ans. » Faut-il pour autant être un spécialiste pour voir qu’il est un des points faibles du club ? Pas si sur.

Auteur d’une deuxième saison plus probante que la première, Morel avoue avoir progressé « à tous les niveaux, physique et mental. » et ne pas craindre la concurrence de Benjamin Mendy recruté par l’OM cet été pour 2.5 millions d’euros. « Je n’ai pas peur car je l’attendais et je la souhaitais. Au départ je suis plus ou moins titulaire mais rien n’est figé. Avoir un bon jeune derrière, ça vous pousse à être meilleur. » L’ex-pensionnaire du Havre a d’ailleurs beaucoup à apprendre encore notamment dans le replacement défensif.

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