OM : quand Sakho te veut du bien

Certainement enflammé par son premier titre de champion, Mamadou Sakho a cru bon de chanter une glorieuse chanson à l’encontre des Marseillais comme l’avait fait en son temps Taye Taiwo et qui lui avait valu un match de suspension. Quid donc du comité national d’éthique (CNE) ?

Champion à deux journées de la fin, le PSG a su dignement fêter son titre comme il se doit. 19 ans après son dernier titre, le bouchon a sauté. Un peu trop fort peut-être. Complètement débordé, le club parisien a du très rapidement se rendre à l’évidence : la fête n’est plus possible. 19 ans que les supporters parisiens attendaient cela, pour que finalement tout parte en brasier au bout de quelques minutes. Allumez le feu qu’il disait. Arrivé sur une place du Trocadéro où s’étaient massés des centaines de fanatiques parisiens, les choses ont vite dérapé lorsque certains d’entre eux ont cru bon de monter sur d’immenses échafaudages (ndlr : Nous ne parlons pas ici de la Tour Eiffel). L’apparition des forces de l’ordre fut l’étincelle dans ce champ de paille asséché. Les joueurs doivent alors regagner leur bus à l’impériale et ainsi, écourté les festivités, annulant la parade sur la Seine.

Mais dans toute cette animosité, la sagesse et un message de paix se fraya un chemin. Saint Mamadou Sakho se rappela que la fête du foot ne devait être qu’amour et partage, et c’est ainsi qu’il pensa aux supporters marseillais en les invitant dans une farandole de l’amour avec le célèbre « Marseille, Marseille, on t’en…« . Délicate attention que celle du défenseur parisien, qui nous n’en doutons pas, fera également le bonheur de la LFP et de son CNE que la terre entière nous envie. Rappelons que pour des faits totalement similaires, Taye Taiwo, défenseur marseillais, avait écopé d’un match de suspension pour son chant lors de la finale de la Coupe de la Ligue en 2011.

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