L’OM n’a plus de problèmes économiques

Après plusieurs recrutements où l’OM a surpayé des joueurs, autant en indemnité de transfert qu’en salaire, le club phocéen s’est retrouvé quelques mois plus tard dans une situation économique difficile. Président du conseil de surveillance au moment des faits, Vincent Labrune a ensuite pris la présidence de l’OM héritant des dettes colossales laissées par son […]

Après plusieurs recrutements où l’OM a surpayé des joueurs, autant en indemnité de transfert qu’en salaire, le club phocéen s’est retrouvé quelques mois plus tard dans une situation économique difficile. Président du conseil de surveillance au moment des faits, Vincent Labrune a ensuite pris la présidence de l’OM héritant des dettes colossales laissées par son prédécesseur Jean-Claude Dassier et auxquelles il avait également grandement participé compte tenu de son poste à l’époque qui faisait de lui le dernier décideur. C’est donc dans ce contexte difficile qu’il débute dans ses nouvelles fonctions et prend rapidement la décision d’instaurer une austérité drastique dans le but de sauver la formation provençale du précipice duquel elle s’approche inexorablement. Une politique qui semble avoir porté ses fruits d’après le président marseillais qui a déclaré aujourd’hui dans l’Equipe que les soucis de trésorerie de l’OM étaient désormais résolus. « Les problèmes financiers sont réglés. Il reste onze matches. Nous sommes troisièmes. Entre l’intervention de l’actionnaire, qui a accepté un abandon de compte courant de 30 millions d’euros, les 51 millions d’euros que nous avons générés en gestion pure entre la balance des transferts positive de 21 millions d’euros et la réduction de la masse salariale, qui est passée de 85 à 55 millions d’euros, on a remis le club dans un cercle vertueux en huit mois. »

Heureux de pouvoir annoncer ce bilan plus que positif, le bras droit de Margarita Louis-Dreyfus s’est ensuite livré à une explication de sa stratégie de redressement qui était selon lui inévitable pour remettre le club olympien sur les rails. « À un moment, il faut quand même regarder la réalité en face. (…) Notre priorité, c’était de sauver, ni plus ni moins, le club de la faillite. On a finalement fait en huit mois ce que nous avions prévu de faire en deux ans. Mais nous n’avons pas dit non plus que cette stratégie durerait dix ans. (…) Cette saison, c’était vital. »

Un plaidoyer qui se tient et qui rassurera probablement les supporters marseillais très inquiets concernant l’avenir. La direction phocéenne va par conséquent pouvoir repartir sur de nouvelles bases, avec des finances plus saines cette fois. Espérons donc que celles-ci le resteront suffisamment longtemps pour ne plus avoir à revivre une telle période de vache maigre dans un club du standing de l’OM.

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