Baup déplore encore le manque de réalisme

Vainqueur de Troyes dans la douleur 2 buts à 1, l’OM est passé très proche hier d’un nouveau revers à domicile. Dominateurs dans le jeu, les Olympiens ont attendu encore une fois d’être menés au score pour réagir. Une habitude qui agace considérablement Elie Baup qui peste contre le manque de réalisme récurrent de son […]

Vainqueur de Troyes dans la douleur 2 buts à 1, l’OM est passé très proche hier d’un nouveau revers à domicile. Dominateurs dans le jeu, les Olympiens ont attendu encore une fois d’être menés au score pour réagir. Une habitude qui agace considérablement Elie Baup qui peste contre le manque de réalisme récurrent de son équipe. « On prend des points mais rien n’est fait dans la facilité, a expliqué l’entraineur de l’OM sur le site officiel. On a maîtrisé la circulation du ballon sans y mettre de la vitesse ou de la profondeur mais on a eu deux occasions en première période qui auraient du se traduire par deux buts. (…) On a manqué de réalisme, on aurait du marquer. Le but de Troyes était évitable. Tous les matches sont compliqués, toutes les équipes de derrière font des résultats donc si on n’arrive pas à marquer, cela peut être compliqué durant tout le match. »

Si le manque d’inspiration est évident au regard de la prestation des Phocéens, le coach provençal n’y est cependant pas étranger. Ayant choisi d’aligner un onze identique lors des deux confrontations face à Paris, on pouvait s’attendre à ce que le technicien marseillais fasse tourner son effectif pour la réception de la lanterne rouge de Ligue 1. Et bien que nenni ! Hormis Jordan Ayew, qui a remplacé poste pour poste Foued Kadir, les dix autres acteurs étaient les mêmes que contre le PSG. Disposant pourtant dans son groupe d’éléments de qualités qui auraient pu apporter de la fraicheur (Souleymane Diawara, Modou Sougou ou Rafidine Abdullah), le Haut-Garonnais a préféré reconduire des hommes qui avouaient déjà mercredi être émoussés physiquement. Les solutions sur le banc seraient-elles si en dessous qu’elles ne pourraient pas faire face au dernier du classement ? Peu probable. Comme les saisons précédentes sous l’ère Didier Deschamps, le turn-over est donc inexistant à l’OM et l’on reproche un manque de vitesse et de lucidité à des joueurs qui accumulent les minutes de jeu et ainsi la fatigue, pendant que d’autres régressent ou perdent le rythme de la compétition par manque de temps de jeu. Une gestion incompréhensible qui laisse toujours aussi perplexe année après année quel que soit l’entraîneur en place.

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