Girard, le foot et la cervelle

J’ai pas mieux. Merci à René Girard pour avoir résumé en ces quelques mots la finalité du match qui a opposé marseillais et montpelliérains ce samedi au Vélodrome (3-2). Bien que la physionomie du match ne nous permet pas de bomber le torse, sachons au moins ce soir savourer cette victoire, il nous reste la […]

J’ai pas mieux. Merci à René Girard pour avoir résumé en ces quelques mots la finalité du match qui a opposé marseillais et montpelliérains ce samedi au Vélodrome (3-2). Bien que la physionomie du match ne nous permet pas de bomber le torse, sachons au moins ce soir savourer cette victoire, il nous reste la semaine pour analyser la rencontre et établir nos critiques.

Interrogé en conférence de presse d’après-match, l’entraîneur René Girard n’a donc pas mâché ses mots pour exprimer son mécontentement. Menant 2-1 après avoir été mené 1-0 et avant de se faire battre 3-2, le coach de la saison dernière a la langue bien chargé. « On a joué comme des juniors. Cette équipe de Marseille était incapable de marquer sans notre aide, il a fallu qu’on les aide énormément. On fait des choses intéressantes, mais on a perdu trop de ballons, je ne sais pas ce qu’on a voulu faire, marquer deux, trois ou quatre buts de plus… A la fin on l’a dans le cul. Ce n’est pas sérieux, je ne suis pas content du tout, quand on déploie le jeu qu’on a déployé et qu’on perd, c’est presque une faute professionnelle. »

Et si pour le technicien de la Paillade, Marseille n’a pas flambé, son équipe semble juste manquer de neurones. « On a été plus que présent dans le jeu, on peut tuer le match bien avant de prendre le deuxième but et à la fin, on perd. Le foot, ça demande aussi un peu de cervelle, il faut faire preuve de vigilance et d’intelligence, on n’en a pas fait preuve. C’est décevant car Marseille était prenable ce soir. C’est pas eux qui nous ont battus, on s’est battu nous-mêmes, avec tout le respect que je leur dois. »

René Girard a conclu poétiquement son intervention en estimant que son équipe l’avait eu « dans le cul« .

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