Morel ne regrette pas son choix

Arrivé en juin 2011, Jérémy Morel arrive avec une pression et un challenge énorme : pallier les départs de Taye Taiwo et Gabriel Heinze. Les deux latéraux occupant chacun une place de choix dans le coeur des supporters olympiens, pour le lorientais, la tache s’annonçait dure. Trop même, puisque le défenseur affichera un niveau plus […]

Arrivé en juin 2011, Jérémy Morel arrive avec une pression et un challenge énorme : pallier les départs de Taye Taiwo et Gabriel Heinze. Les deux latéraux occupant chacun une place de choix dans le coeur des supporters olympiens, pour le lorientais, la tache s’annonçait dure. Trop même, puisque le défenseur affichera un niveau plus que décevant.

Recruté par Didier Deschamps, l’OM cède 1,8 millions d’euros au club breton. Et si aujourd’hui Lorient semble être le grand gagnant de cet affaire, le défenseur ne nie pas les difficultés mais ne regrette pas son choix. « Des regrets ? Non. Avant de signer, j’ai demandé si Didier Deschamps me voulait vraiment, tout en étant conscient que c’était à moi, ensuite, de faire mon trou. Lors de notre premier échange, j’ai senti que c’était le cas. Je quitte Lorient pour connaître quelque chose de différent. Pour moi, Rennes est à un autre niveau que Lorient mais Marseille est au-dessus de Rennes. » déclare-t-il au journal L’Equipe.

Effectivement, Marseille n’est pas Rennes. Et sans manquer de respect aux joueurs de Frédéric Antonetti, à l’OM, les attentes ne sont effectivement pas les mêmes que chez Frédéric de Saint-Sernin. Et pour Jérémy Morel, la marche était peut-être (surement ?) trop haute. « En fait, à Marseille, je savais où je mettais les pieds mais pas au point où je l’imaginais. Ma première saison, c’était tellement dur. Ce n’est pas ce que je pensais connaître. Mais bon, c’est dans la difficulté qu’on apprend le plus. Je ne me voyais pas dire non. Quand tu es pro, Marseille, ça ne se refuse pas. »

Et lorsque l’on regarde le but concédé par l’OM face à Guingamp, il est encore triste de constater que le niveau espéré n’est toujours pas atteint.

Un article lu 4457 fois