Baup adore La Commanderie

Arrivé cet été à l’OM, Elie Baup a eu tout le loisir de découvrir les infrastructures du club, notamment celles de la Commanderie, et le moins que l’on puisse dire c’est que celles-ci lui ont plus. Interrogé par l’Equipe, le coach olympien est dithyrambique concernant les installations phocéennes. « Je savais avant d’arriver cet été qu’il […]

Arrivé cet été à l’OM, Elie Baup a eu tout le loisir de découvrir les infrastructures du club, notamment celles de la Commanderie, et le moins que l’on puisse dire c’est que celles-ci lui ont plus. Interrogé par l’Equipe, le coach olympien est dithyrambique concernant les installations phocéennes. « Je savais avant d’arriver cet été qu’il y avait un bel outil de travail à l’OM, mais pas à ce point. C’est un centre très fonctionnel, très adapté à un grand club pro. C’est un gros plus car il y a tout. (…) Pour les kinés, les docteurs et le staff, c’est sécurisant de faire les mises au vert au centre d’entraînement. Tout le monde ainsi peut travailler sur place. »

Outre le coté pratique, le technicien phocéen fait également remarquer le contexte dans lequel évoluent les joueurs. Un environnement calme et convivial propice à la proximité, « Les joueurs s’y sentent bien, ils ont leur repère. (…) Il n’y a rien de pire qu’un joueur qui arrive en voiture, qui fait son entraînement, et qui repart aussitôt en voiture. Plus on passe de temps ensemble dans le lieu de travail et plus on est performant. On fait un sport d’équipe, on se doit donc de partager des choses. »

Passé par d’autres clubs avant d’atterrir en Provence, l’homme à la casquette ne se rappelle pas avoir connu pareilles structures. « Je n’ai jamais travaillé dans un tel centre d’entraînement auparavant. Celui qui se rapproche le plus de celui de l’OM, c’est La Jonelière à Nantes. (…) A Saint-Etienne, on peut y rester pour coucher, mais c’est moins fonctionnel. »

Chargé de la formation au commencement de sa carrière, il apprécie également que les bâtiments des jeunes du centre de formation soient séparé de ceux des professionnels et en explique les raisons. « Le jeune, quand il vient ici, dans le centre des pros, ça lui fait comprendre qu’il doit franchir une étape. Cette séparation est symbolique mais importante. Le jeune doit toujours avoir en tête que le groupe pro, pour y accéder, il faut le mériter. »

Si la description faite par Elie Baup ferait rêver n’importe quel footballeur amateur, on constate que ce n’est pas le cas dans tous les clubs professionnels français. Les joueurs olympiens, ainsi que les minots, disposent donc de l’un des centres d’entrainement les plus modernes, faisant office de « deuxième maison », pour être le plus performant possible et préparer les matchs. Espérons que ceux-ci mesurent la chance qu’ils ont d’évoluer dans un tel cadre et que les objectifs fixés en début de saison seront atteint grâce à l’utilisation optimale de cet outils.

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