Barton se défend face à Balmont

Ce qui est fascinant et attristant à la fois dans le football français, c’est de voir les cabales médiatiques autour de l’Olympique de Marseille et les pyromanes qui, dans les médias, se répandent pour discréditer continuellement le club phocéen. Hier par exemple face au LOSC, Joey Barton s’est rendu coupable d’un tacle un peu appuyé […]

Ce qui est fascinant et attristant à la fois dans le football français, c’est de voir les cabales médiatiques autour de l’Olympique de Marseille et les pyromanes qui, dans les médias, se répandent pour discréditer continuellement le club phocéen. Hier par exemple face au LOSC, Joey Barton s’est rendu coupable d’un tacle un peu appuyé sur Florent Balmont. Vent debout, Christophe Dugarry a indiqué que ce tacle était violent, assassin et qu’il méritait certainement le rouge avant de faire un rétropédalage spectaculaire quelques secondes après. Pourtant, ce style de tacle, on en voit 5-6 à chaque rencontre sans que cela soulève ce type de réactions. Mais Marseille n’a hélas pas droit au même traitement médiatique que les autres sans que nos dirigeants n’en disent un mot.

Hier soir, Balmont, qui pense peut-être (à tort certainement) que la défaite de son équipe est due à son éviction, a notamment insisté sur le tacle de Barton qui n’a été sanctionné que d’un jaune. Ce matin, le milieu britannique lui répond. « Je suis anglais ! Mon jeu est engagé. Sur l’action, je suis en retard mais j’essaie de gagner le ballon. » L’ancien de Newcastle et des Queens Park Rangers parle d’un procès d’intention. « Tout le monde parle du carton jaune, mais personne n’a évoqué mon ouverture sur Valbuena qui entraîne l’expulsion de Balmont, ni mon tir que Landreau a été ravi de voir passer à côté. Je suis un bon footballeur, je ne fais pas que tacler ! »

Florent Balmont, Rio Mavuba et leurs amis devraient certainement pointer du doigt leur coéquipier Nolan Roux qui a plusieurs reprises a eu l’occasion d’ouvrir le score. Sauf qu’il est plus facile de discréditer les autres que de faire face à ses propres errances.

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