Ravanelli dithyrambique avec Deschamps

En marge du match Italie – France, Fabrizio Ravanelli, attaquant star de l’OM de 1997 à 1999, donne son point de vue sur le nouveau sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps : « Didier, c’est une personne qui gagne. Et en plus, il a beaucoup de chance. Aux niveaux technique et tactique, il est compétitif. […]

En marge du match Italie – France, Fabrizio Ravanelli, attaquant star de l’OM de 1997 à 1999, donne son point de vue sur le nouveau sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps : « Didier, c’est une personne qui gagne. Et en plus, il a beaucoup de chance. Aux niveaux technique et tactique, il est compétitif. Partout où il passe, il gagne quelque chose. (…) Donc je suis sûr que la France sera une équipe très dure à battre. Il arrivera à gagner quelque chose avec les Bleus. Je ne sais pas si c’est la Coupe du monde ou le Championnat d’Europe, mais il gagnera, c’est certain. »

Partenaires à la Juventus de Turin, il y a presque une vingt ans, l’Italien qui a bien connu le joueur et se souvient d’un évènement qui représente parfaitement la personnalité ainsi que le mental de l’ancien capitaine des Bleus : « il avait un problème au tendon d’Achille lors de son arrivée (en 1994, ndlr). Il est resté quelques mois sans jouer et a eu du mal à retrouver son niveau. Quand il est revenu sur le terrain, l’équipe le chambrait car il avait un peu les pieds carrés. Techniquement, ce n’était pas un joueur extraordinaire. Mais il avait la tête, le caractère, il était toujours méchant sur le terrain. Quand Didier n’était pas sur le terrain, toute l’équipe le ressentait. Au milieu de terrain, c’était un joueur très dur, très costaud. »

Si « Penna Bianca » a connu le joueur, il a également découvert l’homme. Selon lui, l’ex-coach olympien a toujours été un homme de valeur, sincère et facile à vivre : « les champions, eux, sont toujours humbles, à l’image de Didier. C’est une personne toujours sympathique, qui chambrait pas mal. C’est aussi quelqu’un d’honnête, avec un grand coeur. ».

L’humilité, le mental, la culture de la gagne, des qualités que Didier Deschamps a en lui et arrive à transmettre à ses joueurs. C’est grâce à cela qu’il a réussi à refaire gagner l’OM. Réussira-t-il à en faire de même avec l’équipe nationale ?
Quant à Fabrizio Ravanelli, maintenant qu’il est lui aussi devenu entraineur, peut-être prendra-t-il place, un jour, sur le banc marseillais.

Un article lu 5862 fois