Anigo : « j’ai de la famille à Paris »

A quelques heures du second Clasico, on peut mesurer combien la différence de médiatisation entre un huitième de finale de la Coupe de la Ligue et une rencontre de championnat est grande. Néanmoins, quelques quotidiens se sont tout de même intéressé à l’évènement. Interrogé par Le Parisien, José Anigo a même répondu à quelques questions […]

A quelques heures du second Clasico, on peut mesurer combien la différence de médiatisation entre un huitième de finale de la Coupe de la Ligue et une rencontre de championnat est grande. Néanmoins, quelques quotidiens se sont tout de même intéressé à l’évènement.

Interrogé par Le Parisien, José Anigo a même répondu à quelques questions assez intimes. Il admet avoir changé de comportement (propos rapportés par Paris-saint-germain.com) : « je n’ai jamais détesté le PSG, ou un autre club, au point d’en concevoir de la haine. J’ai plutôt joué avec ma marseillitude, je foutais un peu le bordel avant les clasicos, ça me plaisait. Je me suis assagi. Parce que la rivalité s’est déplacée du terrain aux tribunes, puis en dehors, il y a trois ans, avec des événements graves à Marseille. Ça devenait malsain, on allait finir par tuer le clasico. » Il précise d’ailleurs aller régulièrement à Paris : « Marseille, je ne peux pas m’en détacher longtemps. Mais je passe régulièrement sur la capitale, j’ai des amis là-bas, qui tiennent des restaurants, des bars… Et ce ne sont pas que des Marseillais montés à Paris ! J’emmène mes enfants à Disney, on va voir des spectacles sur les Grands Boulevards. Je ne passe pas inaperçu, je me fais souvent brancher, pas chahuter. J’ai aussi de la famille à Paris ! Mes neveux, notamment, qui portent le nom d’Anigo. Les pauvres… Parfois, je les plains. »

Pas certains pour autant que les supporters du Parc des Princes lui tapent la bise à l’occasion du match de ce soir. Et si les incidents survenus entre supporters de l’OM et du PSG sont bien regrettables, les médias jouent évidemment un grand rôle dans l’opposition des deux clubs. Il suffit de voir l’importance prise par l’affaire Matuidi – Amalfitano, relativement anodine, alors qu’il y avait certainement beaucoup d’autres choses à évoquer après le match de début octobre…

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