Fraichement débarqué à l’Olympique de Marseille à la place de Didier Deschamps, Elie Baup parait suscité plus d’enthousiasme au sein du club qu’à l’extérieur. Son discours est pourtant séduisant et très différent de celui que tenait son prédécesseur. « Ce qui est important, c’est l’harmonie globale et l’uniformité dans le projet. Ca part de l’actionnaire, du président, du directeur sportif, des joueurs, du staff médical, et de tous ceux qui travaillent. La préoccupation essentielle d’un entraîneur est d’être en phase avec son club. J’ai envie qu’on réussisse tous ensemble et qu’on permette aux joueurs de s’éclater, de bien jouer, de prendre du plaisir. »
Obnubilé par les titres, Deschamps avait rélégué le plaisir aux oubliettes, prétextant que seuls les titres en procurent. Elie Baup choisit, semble-t-il, une autre voie qui, espérons-le, sera couronné d’autant de succès que sous son illustre prédécesseur.
