Louis Nicollin s’est récemment exprimé sur les tensions entre les deux stars de Montpellier Younès Belhanda et Olivier Giroud. En cherchant à apaiser la situation, il n’a pu s’empêcher de parler de l’OM
Suite à la contre performance de Montpellier face à Evian, Younès Belhanda, expulsé en fin de rencontre, a critiqué le choix de son coéquipier Olivier Giroud de ne pas tirer le penalty qui aurait pu donner la victoire au club héraultais, jugeant qu’il n’avait pas pris ses responsabilités. Cette déclaration a pu mettre en lumière des tensions entre les deux joueurs, affaire qui a d’ailleurs été montée en épingle par les médias alors même que Montpellier perd de son avance sur le PSG dans la course au titre.
Louis Nicollin, sans doute désireux de désamorcer la situation et de mettre de l’huile dans les rouages d’un groupe qui semble tendu alors qu’il n’est qu’à quelques points du titre s’est donc fendu d’une déclaration on ne peut plus classique visant à montrer que tout va bien dans la maison montpellieraine : « il faudrait être de mauvaise foi pour parler d’une animosité dans le groupe entre Giroud, Camara et Belhanda. » Jusque là rien d’anormal, un président cherche à protéger son groupe, critique le journaliste qui a sorti cette histoire, mais voilà, Louis Nicollin n’a pu s’empêcher d’en rajouter en parlant de l’OM et en soulignant que : « n’ayez crainte : Belhanda et Giroud, ce n’est pas Anigo et Deschamps. »
Certes la situation olympienne n’est pas reluisante, l’ambiance au sein du groupe n’est pas au beau fixe, les relations entre l’entraineur marseillais et le directeur sportif du club sont pour le moins… froides, tendues… mais qu’est-ce que cela a à voir avec Montpellier ? Louis Nicollin a t-il voulu faire une comparaison pour montrer ce qu’est la réalité des relations entre ses deux joueurs ou a-t-il tout simplement voulu détourner l’attention vers un autre club en faisant un bon mot ? Toujours est-il que lorsque l’on est en tête du championnat, que l’on joue le titre et même si l’on est un « petit club » on se doit d’assumer son nouveau (éphémère ?) statut de grosse écurie du championnat.
