Nkoulou : « regarder la réalité en face »

Et cette réalité fait mal. L’OM, club le plus populaire de l’hexagone n’effraie plus, que ce soit à l’extérieur ou au Vélodrome. Pire, il fait rire et nourrit chez des clubs plus modestes comme Caen certaines ambitions lorsque les normands se déplace à Marseille (Mbaye Niang voulait ramener au minimum un point du Vélodrome). 12 […]

Et cette réalité fait mal. L’OM, club le plus populaire de l’hexagone n’effraie plus, que ce soit à l’extérieur ou au Vélodrome. Pire, il fait rire et nourrit chez des clubs plus modestes comme Caen certaines ambitions lorsque les normands se déplace à Marseille (Mbaye Niang voulait ramener au minimum un point du Vélodrome).
12 matchs de Ligue 1 consécutifs sans la moindre victoire (10 défaites pour 2 nuls), la saison marseillaise fut une des plus rudes pour les supporters olympiens et ce, malgré une Coupe de la Ligue et un quart de finale de Ligue des Champions.

Pour le défenseur olympien Nicolas Nkoulou, l’heure n’est pas à la fuite des responsabilités mais plutôt celle de regarder en face le club, sa situation et ses supporters : « cela fait mal de vivre une telle situation. On est dans le dur mais il faut regarder la réalité en face, affronter les difficultés et essayer de faire changer les choses. En ce moment, ça ne nous sourit pas. »

En plus de cela, les joueurs ne peuvent même pas s’appuyer sur une certaine solidarité du vestiaire, puisque même là, le club est à la dérive. Entre des responsables sportifs qui s’affrontent (Deschamps – Anigo) et des tensions au sein du vestiaire, tout cela géré par un président « fantoche », l’OM ne respire pas la sérénité. Selon le défenseur marseillais, ils entendent néanmoins bien finir la saison honorablement : « le vestiaire est un peu tendu mais c’est normal quand ça va mal. On fait ce qu’il faut mais attend que ça tourne en notre faveur. On va essayer de prendre les matches les uns après les autres pour finir au mieux la saison. »

De notre coté, ce que l’on souhaite c’est que cette saison se termine, et vite. L’heure sera alors venu de faire le bilan, d’en tirer les conclusions qui s’imposent et repartir de l’avant pour que plus jamais, notre club ne soit autant moqué par la France du foot.

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