Riolo démonte les Marseillais

A force d’aligner les contre-performances, les Marseillais s’exposent aux critiques. Et si certains lisent les journaux dans les semaines à venir, leurs égos risquent d’en prendre un coup. Daniel Riolo n’y va notamment pas par le dos de la cuillère sur son blog de RMC Sport : « En matière de mensonge, l’OM joue à Pinocchio […]

A force d’aligner les contre-performances, les Marseillais s’exposent aux critiques. Et si certains lisent les journaux dans les semaines à venir, leurs égos risquent d’en prendre un coup. Daniel Riolo n’y va notamment pas par le dos de la cuillère sur son blog de RMC Sport :

« En matière de mensonge, l’OM joue à Pinocchio depuis le début de saison. Rarement une équipe aura été aussi difficile à envisager. La LDC et ses « miracles » sont le leurre derrière lequel Marseille se cache. Une sorte de vernis. Mais quand celui-ci va se craquer, on pourrait bien s’apercevoir que l’OM est une sorte de travelo. 9e de L1 avec évidemment dans ce cas un Valbuena au-dessus des autres, on pourrait à ce train-là oublier l’idée de l’Europa League pour la saison prochaine. MBia avait promis : « on allait voir ce qu’on allait voir ». Et on a vu ! On a vu que de jouer en « petite équipe » en LDC, bien regroupé, c’est plus simple que de faire le jeu contre une petite équipe en L1. L’OM est une sorte de Nancy européen. J’ai la nette impression que dans cette équipe, certains se prennent pour ce qu’ils ne sont pas. Le sentiment que ça va finir par tourner, que les victoires vont enfin s’enchaîner semble bien ancré dans la tête de joueurs qui sont en train de confondre ambition et prétention. Pour accrocher la 3e place, il faudra 65 points. Il en manque donc 26 ! 26 à prendre en 10 matches (moyenne de 2.6 points). Qui peut croire à cet exploit ? »

Il faudra certainement cravacher pour ne serait-ce qu’obtenir la qualification pour… la Ligue Europa. D’ailleurs, plutôt que de regarder devant, en championnat, les Olympiens feraient tout aussi bien de se méfier de ceux qui arrivent dans leur dos.

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