Hilton : « Deschamps m’a mis au placard »

Parti de l’Olympique de Marseille pour les raisons que l’on connait, Vitorino Hilton livre aujourd’hui ses impressions sur ses années marseillaises sous l’ère Deschamps. Evoluant aujourd’hui au sein du club montpelliérain, le Brésilien n’y va pas par quatre chemins, critiquant fermement l’attitude du coach olympien :  » Dès la première année, j’ai senti le vent […]

Parti de l’Olympique de Marseille pour les raisons que l’on connait, Vitorino Hilton livre aujourd’hui ses impressions sur ses années marseillaises sous l’ère Deschamps.
Evoluant aujourd’hui au sein du club montpelliérain, le Brésilien n’y va pas par quatre chemins, critiquant fermement l’attitude du coach olympien :  » Dès la première année, j’ai senti le vent tourner. J’ai donc demandé au coach de partir. Il m’a donné son feu vert puis s’est ravisé. Il m’a dit que j’avais des qualités. J’étais en fait un remplaçant de luxe. «  En effet, rapidement relégué sur le banc au profit de Gabriel Heinze, puis de Stéphane Mbia, l’ancien Lensois ne connaitra la titularisation qu’à 16 reprises.
Jusque là, il est possible de suivre le Brésilien dans sa complainte. Mais la suite de son discours va plus loin…

 » Pendant deux ans, j’ai un peu perdu mon temps. Je sortais pourtant d’une excellente saison avec Gerets. Mais Deschamps m’a mis au placard «  Parfois être professionnel c’est reconnaitre le talent, là où il se trouve, même si ce n’est pas dans ses propres chaussures. Au vu des prestations souvent peu glorieuses dont Hilton nous a gratifiées, parler aujourd’hui d’une  » mise au placard «  alors que la paire Diawara-Mbia formait le duo le plus performant et le plus puissant de l’hexagone relève sans doute d’un manque de lucidité et de sens de l’auto-critique…

Souhaitons-lui tout de même d’éblouir la Mosson de son fameux talent, et de finir sa carrière avec tout le bonheur qu’il souhaite.

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