Aujourd’hui proche de sa fin de carrière, Grégory Coupet explique dans son autobiographie (retranscrite sur le site footmercato.net) la façon avec laquelle il a tenté un coup de poker avec son ancien président Jean-Michel Aulas en utilisant l’OM. « En 2003, au lendemain de notre titre de champion de France, j’apprends par des sources fiables que l’OL contacte dans mon dos d’autres gardiens de but. (…) Lors de la Peace Cup en Corée, j’ai un échange assez musclé avec Aulas dans le hall de l’hôtel. Je lui dis que je suis au courant de tout et que le club peut chercher si bon lui semble un autre gardien pour la saison prochaine. Le président s’approche et me dit »Allez Greg tout est arrangé. On prolonge ensemble. » Je lui réponds : » on ne prolonge rien du tout. Je vais à l’OM. » Aulas devient blême mais reprend vite ses esprits en lâchant cette phrase ahurissante. » Arrête Greg, t’es comme ce pilier sur lequel tu es adossé. C’est toi qui tient le groupe depuis des années, tu ne peux pas partir de Lyon ». En l’espace de quelques secondes, je suis devenu le pilier du club alors qu’Aulas essaye de me remplacer depuis des semaines. Le seul côté positif de cette histoire c’est que j’arrive à prolonger mon contrat avec de meilleures conditions salariales. J’y étais allé au bluff, car je n’avais pas eu le moindre contact avec l’OM, mais j’étais vexé. »
Un nouvel exemple qui montre que les joueurs comme le agents utilisent l’OM à leurs fins. Assez pathétique.
