Niang prend la défense de Payet

Si quelques exceptions comme Francesco Totti, Ryan Giggs ou Steven Gerrard font preuve de loyauté et restent insensibles aux propositions faramineuses provenant des autres clubs, le football est depuis longtemps gangréné par l’appât du gain. Et certains transferts, à l’instar de celui de Mamadou Niang à Fenerbahçe cet été, laissent peu de place au doute […]

Si quelques exceptions comme Francesco Totti, Ryan Giggs ou Steven Gerrard font preuve de loyauté et restent insensibles aux propositions faramineuses provenant des autres clubs, le football est depuis longtemps gangréné par l’appât du gain. Et certains transferts, à l’instar de celui de Mamadou Niang à Fenerbahçe cet été, laissent peu de place au doute quant à leur véritable objectif. L’attaquant sénégalais, qui a conscience d’avoir terni son image en France en partant en Turquie, tente de se justifier en évoquant la situation de Dimitri Payet à l’ASSE (interview Libération) :

« Le club doit laisser partir celui qui a une bonne opportunité. Prenez Dimitri Payet, qui ne s’est pas entraîné pour partir de Saint-Etienne : le club stéphanois l’a bien débauché de Nantes en 2007 ! Il est dans le Forez depuis trois ans, il veut aller au PSG, gagner plus, se monter plus, prendre du galon chez les Bleus. Pourquoi on lui refuse ça ? L’ambition c’est le moteur d’un joueur. (…) Mais ça veut dire quoi ? J’y ai passé cinq ans, je suis parti du plus bas salaire, ou presque. J’ai fermé ma gueule, j’ai bossé, je suis resté. J’ai pourtant eu plein d’occasions de partir pour beaucoup d’argent… Pourquoi ne pas être parti avant ? Parce que je n’avais rien gagné avec l’OM. Là, cet été, j’avais 30 ans, c’était maintenant ou jamais. On m’a flingué injustement. J’ai beaucoup sué pour ce club, et il m’a beaucoup rendu. »

L’ambition, moteur du joueur… Etait-ce là le message que faisait passer l’ancien capitaine de l’OM dans son vestiaire ? Peut-être une belle occasion manquée de garder le silence.

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