Dassier veut fabriquer des stars à l’OM

Si le public marseillais souhaite toujours voir des stars fouler la pelouse du Stade Vélodrome, les dirigeants de l’OM ont bien conscience de la nécessité de faire émerger des talents du sein du club olympien. Cette idée ne germe pas d’hier puisque Pape Diouf et José Anigo en ont parlé en leur temps. Aujourd’hui, Jean-Claude […]

Si le public marseillais souhaite toujours voir des stars fouler la pelouse du Stade Vélodrome, les dirigeants de l’OM ont bien conscience de la nécessité de faire émerger des talents du sein du club olympien. Cette idée ne germe pas d’hier puisque Pape Diouf et José Anigo en ont parlé en leur temps. Aujourd’hui, Jean-Claude Dassier reprend cette idée à son compte.

« La voie est toute tracée, Barcelone est un exemple. Et, par ce chemin, tu renforces l’amour du maillot et de la ville qui t’accueille, ce qui, à Marseille, est encore plus important qu’ailleurs. Plutôt que ce gigantesque forum de joueurs qui occupe l’Europe depuis quelques années, vu l’économie du foot qui se contracte, il est temps de s’inscrire dans une politique de formation accélérée des joueurs. Henri Stambouli devra définir avec José et Didier ce qu’ils veulent : des armoires à glace, des joueurs de basket, des techniciens, les deux ? Moi, ça ne relève pas de ma compétence, c’est leur boulot, le recrutement, la formation, l’enseignement suivront. Je n’en verrai peut-être pas les résultats, mais il en va de l’avenir des clubs français en général et de l’OM en particulier » a expliqué le président de l’Olympique de Marseille au quotidien La Provence.

L’OM n’a jamais eu la culture de la formation et le club en amateur a trop souvent été celui des fils à papa et non celui des plus grands talents méridionaux (même si Samir Nasri et Mathieu Flamini sont des contre-exemples). Il est donc bon de réentendre ce discours d’autant que Dassier parle de projet de jeu ce qui n’était pas le cas avant. Avec des structures taillées désormais pour le haut niveau, il ne reste plus qu’à l’OM de mettre les moyens dans la formation, ce qui n’est peut-être pas le cas actuellement.

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