Ce qui est bien dans l’arbitrage français, c’est son homogénéité ! Du haut de la pyramide jusqu’en bas, que des nuls ! Et ce n’est pas le président de l’Union nationale des arbitres de football (UNAF), Bernard Saules, qui pourra prétendre à un autre qualificatif après s’en être pris à Jean-Claude Dassier sur RMC, la radio qui aime casser du sucre sur l’OM. « Il faut que Jean-Claude Dassier aille jouer aux cartes, il y a moins d’erreurs d’arbitrage aux jeux de cartes. Ces présidents de clubs qui mettent en doute l’honnêteté de l’arbitre… il n’y a pas à mettre en doute l’honnêteté de l’arbitre. Il n’y a que celui qui n’a pas arbitré qui n’a jamais fait d’erreur. Je suis circonspect sur le comportement de ces pseudos-présidents qui arrivent dans le football et qui se permettent quasiment de traiter l’arbitre de malhonnête. Nous les arbitres, on ne se permet pas de traiter les présidents de malhonnêtes. A un moment, il faudra prendre des mesures, ça ne peut plus durer. 464 arbitres frappés l’année dernière, ce n’est pas comme ça qu’on réduira ce chiffre. Je m’en prends à Jean-Claude Dassier car j’ai écouté ses propos qui sont extrêmement lamentables. Qu’il s’adresse à Monsieur Platini pour la vidéo. Il se trompe de cible en tapant sur le corps arbitral. Il faut que ces dirigeants là tapent sur les vrais responsables. »
Rappelons tout de même à Saules que tous les joueurs de l’OM ont vivement critiqué l’arbitrage de Fredy Fautrel tout comme José Anigo qui est dans le football depuis des lustres. Peut-on les taxer d’une quelconque méconnaissance du jeu ? Non. Bien sur choisir l’angle de Dassier permet de ne pas parler de l’essentiel : celui du niveau consternant de l’arbitrage français depuis des décennies qui conduit à ce qu’aucun arbitre tricolore n’ait officié à la dernière Coupe du Monde. Mais bien sur les échecs des autres sont plus faciles que les siens.
