Brandao en a marre du banc

Titulaire indiscutable de l’attaque de l’OM depuis son arrivé à l’hiver 2009, malgré des performances contrastées, Brandao a vu son statut fragilisé par les arrivées conjointes de Gignac et de Rémy, ainsi que par l’éclosion d’André Ayew. Malgré trois places offensives, le Brésilien a perdu la sienne. Trop souvent inefficace en pointe, peu utile sur […]

Titulaire indiscutable de l’attaque de l’OM depuis son arrivé à l’hiver 2009, malgré des performances contrastées, Brandao a vu son statut fragilisé par les arrivées conjointes de Gignac et de Rémy, ainsi que par l’éclosion d’André Ayew. Malgré trois places offensives, le Brésilien a perdu la sienne. Trop souvent inefficace en pointe, peu utile sur le côté gauche, c’est sur le banc qu’il démarre les rencontre. Silencieux depuis le début de la saison, il fait aujourd’hui part de ses états d’âme…
« Je ne peux pas me contenter de rentrer cinq ou dix minutes par match, déclare-t-il à l’Équipe. Je suis venu à Marseille pour jouer, pas pour être remplaçant. Deux nouveaux joueurs sont arrivés à Marseille, pour le bien du club, et j’accepte la concurrence. Mais je suis en mesure de demander davantage d’opportunités de jouer. J’ai déjà montré mon potentiel par le passé… »
On ne peut nier qu’il ait beaucoup montré et apporté, notamment la saison du doublé, mais ses apparitions récentes n’ont en aucun cas permis de remettre en cause la hiérarchie que semble dessiner Didier Deschamps.
Au-delà de son nouveau statut de joker, il semble souffrir un peu du traitement infligé par les supporters et la presse… « Malgré les critiques dont je fais l’objet et qui sont dures parfois, je suis bien dans ma tête. Je respecte les choix du coach et l’ensemble de mes coéquipiers, mais je veux jouer plus, c’est normal. Je préfère être titulaire. »
C’est bien naturel, mais Brandao devrait se souvenir de la manière dont il s’était mis les supporters dans sa poche et s’était imposé comme titulaire : par une combativité juste et limitée, et une économie de gestes, et grâce à une efficacité relative. Il ne peut prétendre reprendre sa place sans montrer qu’il la mérite, et c’est sans doute ce que lui dit Dechamps.

Dans ces cas-là, on s’interrogera toujours sur la pertinence d’un départ en hiver… « Ce n’est pas d’actualité, pour le moment je n’y pense pas », précise-t-il. Autant dire qu’on en reparlera dans un mois et demi.

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