Pagis : « aucun regret » et quelques pistes

Après l’annonce de sa retraite, Mickaël Pagis a répondu aux questions du magazine France Football. L’ancien marseillais, qui affirme n’avoir « aucun regret », revient sur son style… pagistral. « Faire des appels dans la profondeur, être un renard des surfaces, ce n’était pas mon truc. Je n’ai jamais été très égoïste dans mon jeu. Quand j’ai débuté, […]

Après l’annonce de sa retraite, Mickaël Pagis a répondu aux questions du magazine France Football. L’ancien marseillais, qui affirme n’avoir « aucun regret », revient sur son style… pagistral.

« Faire des appels dans la profondeur, être un renard des surfaces, ce n’était pas mon truc. Je n’ai jamais été très égoïste dans mon jeu. Quand j’ai débuté, j’adorais déjà décrocher. Je prenais autant de plaisir à servir un partenaire qu’à marquer. Avec l’âge, ça ne s’est pas arrangé. »

Comparé à Eric Cantona, le joueur revient sur son caractère et sa brouille avec Guy Lacombe. Un fait qui pour lui n’a rien de surprenant. « Du caractère, il faut en avoir pour réussir dans ce milieu. Mais si vous demandez à tous mes présidents et mes entraîneurs, ils ne vous diront pas que j’étais un cas difficile à gérer. Guy Lacombe ? C’est le seul entraîneur avec lequel ça ne s’est pas très bien passé. Mais je constate que dans tous les clubs où il est passé, il s’est systématiquement accroché avec un joueur. Quelque part, ça me rassure. »

Quant à son avenir, le joueur le voit à Rennes. « Le Stade Rennais m’a proposé un poste d’entraîneur spécifique pour les attaquants. C’est encore en discussions, mais c’est un projet qui m’intéresse. Je crois que j’ai beaucoup à transmettre. Le faire à Rennes, un club que j’aime bien, qui développe une bonne politique en matière de formation, dans une région où ma famille se sent bien, c’est plutôt tentant. Ça devrait se décanter avant le mois de septembre. »

Après ses aventures en Beach Soccer, qui selon l’attaquant, ne resteront qu’un simple hobbie, Pagis n’aspire qu’à profiter de sa famille et à se poser. Après « 15 années passées à bouger tous les weeks ends », on le lui souhaite.

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