Boulogne – OM : vers un report du match ?

L’éruption d’un volcan situé sous le glacier d’Eyjafjallajokull en Islande pourrait remettre en cause le match opposant Boulogne et l’Olympique de Marseille puisque le nuage de cendres contrarie le déplacement du club phocéen. Hier, la Direction générale de l’aviation civile a, pour des raisons de sécurité, progressivement fermé les aéroports de Lille et du Touquet […]

L’éruption d’un volcan situé sous le glacier d’Eyjafjallajokull en Islande pourrait remettre en cause le match opposant Boulogne et l’Olympique de Marseille puisque le nuage de cendres contrarie le déplacement du club phocéen. Hier, la Direction générale de l’aviation civile a, pour des raisons de sécurité, progressivement fermé les aéroports de Lille et du Touquet à 17h puis ceux parisiens. En conséquence, l’OM a envisagé de rallier Dijon en avion, puis de poursuivre par la route mais cette solution va à l’encontre de la récupération, moins de 48 heures après une autre rencontre.

C’est pourquoi le club phocéen a pris contact avec la Ligue de Football Professionnel hier après midi pour lui expliquer le problème. Pour cette dernière, il n’y avait à ce moment là pas lieu de s’inquiéter. Quoiqu’il en soit, l’OM prendra sa décision dans la matinée sachant qu’Eurocontrol, l’agence européenne de contrôle aérien, n’excluait pas hier soir que les perturbations se prolongent durant 48 heures.

Du côté de l’USBCO, son président Jacques Wattez, contacté par le quotidien La Provence, a d’ores et déjà annoncé qu’il était prêt à accepter un report du match. «  Ce serait embêtant, c’est sûr, mais nous nous adapterons aux décisions qui seront prises, comme nous l’avons toujours fait jusqu’à présent, assure-t-il. S’il le faut, nous jouerons à une autre date. »

Interrogé également par la Provence, André Préaud, le président de la commission d’organisation des compétitions de la LFP, attend lui que l’OM se débrouille tout seul quitte à traverser la France en bus. « De toute façon, c’est aux dirigeants olympiens de prendre leurs dispositions et de trouver des solutions pour se déplacer en avion, en train, en bus ou un voyage mixte. Ils sont grands à l’OM ! Si le club ne dispose finalement d’aucun moyen de locomotion, nous aviserons. Mais cela va peut-être s’arranger. Nous ne bougeons pas, nous attendons de voir comment les choses vont évoluer« .

A priori, il semble donc plus facile de reporter un match pour trois personnes atteintes de la grippe que pour un nuage de cendres bloquant le trafic aérien européen !

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