D. Cissé : « il n’y a eu aucun clash »

S’il est bien un joueur qui a déchaîné toutes les passions du côté de la Canebière ces dernières années, c’est bien Djibril Cissé. Tantôt adulé pour son ratio but/match, tantôt décrié pour son attitude, son pourcentage d’occasions manquées, ses frasques vestimentaires et publicitaires, l’arlésien n’a jamais laissé indifférent. N’entrant ni dans les plans d’Eric Gerets, […]

S’il est bien un joueur qui a déchaîné toutes les passions du côté de la Canebière ces dernières années, c’est bien Djibril Cissé. Tantôt adulé pour son ratio but/match, tantôt décrié pour son attitude, son pourcentage d’occasions manquées, ses frasques vestimentaires et publicitaires, l’arlésien n’a jamais laissé indifférent. N’entrant ni dans les plans d’Eric Gerets, ni dans ceux de Didier Deschamps, l’attaquant aux multiples coiffures s’est exilé en Grèce après un prêt d’une année à Sunderland.

Cissé est revenu sur RMC sur son départ et alors qu’on aurait pu imaginer que cela s’est fait non sans mal, il n’en est rien. « J’ai discuté avec Didier Deschamps et j’ai fait le choix de partir. Ils ne m’ont pas mis à la porte. Il n’y a eu aucun clash, nous avons parlé entre hommes. Il y avait deux possibilités : soit Marseille, soit l’étranger. Je l’ai toujours dit, en France, j’aime deux clubs : Auxerre et l’OM. Avec Eric Gerets, ça s’est très bien passé. Après il m’a mis sur le banc, je n’ai pas aimé donc je suis parti à Sunderland. A mon retour, j’avais besoin de voir quelque chose d’autre. »

Si l’on ne peut que déplorer le refus de la concurrence de Djibril Cissé (assez peu surprenant après une brève réflexion), on se doit de le remercier pour les buts qu’il nous a mis, pour les victoires qu’il nous a ramenées et pour avoir ravivé brièvement des passions qu’une absence de titres aussi longue aurait éteintes ailleurs depuis bien des années…

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