Deschamps : « allez, amusez-vous ! »

Non, Didier Deschamps n’a pas perdu sa clairvoyance et son sérieux. Tirée de son contexte, cette phrase peut faire peur et pourtant, l’entraîneur olympien n’a jamais été plus conscient des objectifs qu’actuellement. Interrogé par La Provence, celui-ci revient sur la finale de la Coupe de la Ligue, l’Europa League et sur le quotidien de l’équipe […]

Non, Didier Deschamps n’a pas perdu sa clairvoyance et son sérieux. Tirée de son contexte, cette phrase peut faire peur et pourtant, l’entraîneur olympien n’a jamais été plus conscient des objectifs qu’actuellement. Interrogé par La Provence, celui-ci revient sur la finale de la Coupe de la Ligue, l’Europa League et sur le quotidien de l’équipe marseillaise.

A l’instar de Laurent Blanc qui tire déjà la sonnette d’alarme, Didier Deschamps apprécie cet enchaînement des matchs, notamment, pour garder le groupe sous pression. « On s’adapte, mais c’est une chance d’être toujours engagé dans quatre compétitions… même si cela pourrait devenir compliqué dans les prochaines semaines. Vu que je leur demande d’être à fond, là je ne vais pas leur dire d’un coup : ‘Allez, amusez-vous !’ « 

Néanmoins, cette succession de matchs capitaux rend plus difficile la gestion du groupe : blessures, suspensions… Ben Arfa et Lucho, qui montent en puissance, seront suspendus face à Lens en seizième de finale de la Coupe de France. Niang, Hilton et Abriel étaient sur le banc face à Valenciennes. Mandanda, Heinze et Rodriguez sont actuellement à l’infirmerie. Ainsi, les formations à venir pourront être totalement inédites. On pourrait même assister au retour de Morientes.

Ces données induisent une concurrence accrue dans le groupe et une envie pour les remplaçants de montrer qu’ils ont leur place, comme le note Didier Deschamps. « J’aurai encore deux joueurs suspendus au match aller en Ligue Europe, ce sont les aléas… À ceux qui sont titularisés de démontrer qu’ils ont eux aussi le potentiel. Cette finale, ils l’ont tous à l’esprit. Ils veulent débuter ce match au Stade de France; et qu’ils jouent quinze, trente ou quatre-vingt-dix minutes en ce moment, ça les motive »

Pourvu que ça dure…

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