OM

The Joker a écrit :

Pour les "anciens" qui ont eu la chance de vivre cette soirée inoubliable.
Racontez.

Perso je n'avais pas encore 3 ans et je pense que je devais dormir à l'heure de la victoire ^^

J'étais en première année de DEUG à Aix et j'habitais à la résidence de La Parade. Je me souviens de la fenêtre ouverte et du bruit de chacun qui suivait sur sa télé ou sa radio, des applaudissements, des pieds qui frappaient le sol, des cris...


en fait perso, j'ai plus de souvenirs des années d'avant, quand on débriefait les matchs de la veille au lycée, parfois avec le prof de maths dans les couloirs à la pause... Je nous revois imitant Olmeta se mangeant le penalty contre l'étoile rouge... Je me souviens aussi du dernier match de Papin et Waddle au stade, contre Cannes je crois, et de la folie du retour en voiture parce que Marseille était à nouveau champion, de l'arrêt au bistro où il y avait Maleville... de super souvenirs.

Dernière modification par lshomie2 (26-May-22 20:25)

J'étais étudiant à Marseille, et après la déconvenue de Bari qui m'a laissé des insomnies dans mon studio rue Ranque dans le 4ème, j'ai vécu cette soirée de stress devant la tv chez un ami dans le 10ème....Au but de Boli, on s'est tous fait un pogo mémorable dans ce petit appart' et j'ai entendu un incroyable cri de jouissance dans toute la ville...Fin du match et fête sur la canebière et Vieux Port....Mon dieu, quelle époque de folie!!!! J'avais assisté au 1/4 et aux 1/2 au Vél!!!

Récit du 26 Mai 1993.
Putain fait chier il va me le donner ce congé ben non , il va falloir que je rentre assez rapidement , mais ça veux dire quoi rapidement  j'ai 87 km avant d'être chez moi ( enfin chez mon père) et une douane à passer ça c'est pas un soucis ils sont jamais là. .
Finalement je peux quitter le boulot plus tôt que prévu. Quel soulagement je rentre dans mon bolide une 205 qui arrive tout juste à dépasser les les 140k/ h elle va chauffer la titine   le timing est serrer mais bon j'ai confiance sauf pour les radars en Suisse c'est dur dur de ne pas serrer les fesses .
Tout ce passe bien je passe la douane sans problème.
J'arrive à la maison il reste un quart d'heure avant la mi-temps mon père me fait le résumé même si j'ai tout entendu à la radio..
Arrive le moment fatidique du but et la une explosion de joie envahit la maison qui n'attendait que ça depuis Bari.
Un moment de répit pendant la mi temps nous sommes confiant pour la suite.
Les minutes passent les ongles morfle et les canettes se vides .
Jpp rentre et je trmble j'en peux plus (jpp) lol.
Et soudain la délivrance c'est fou ce que peut donner comme joie un coup de sifflet.
Putainnng ils l'ont fait je pleure comme Boli mais pas cette fois pour lui c'est tout simplement magnifique , magique ceux qui ce passe ce soir .
Après avoir fêter ça avec mon père  je file dans la ville voisine chambrer les supporters Milanais les bouteilles passes de mains en mains c'est fantastique les chants ne s'arrête plus " mais ils sont où les italiens " "merci Boli "etc je n'ai lus de voix .
J'avais 30 ans , je dédicace ce récit à mon Père.
Merci d'avoir tenu le coup pour toute cette lecture .
"Un jour ou l'autre l'Europe parleras Marseillais " supporter de de l'OM depuis 1972 je vous laisse faire le calcul .

Dernière modification par slisko (27-May-22 04:45)

Avec 3 potes, on s'était réunis chez l'un d'entre eux, dans un quartier huppé de Tours, avec les parents absents. Mal leur en a pris !!!
Mon pote a fini à poil dans la rue en gueulant tout ce qu'il avait de joie... On n'est plus jamais retourné dans la masure de ses parents.
Mais quelle soirée de dingue, même dans la boîte de nuit de l'ile Aucard, je me souviens des chants à la gloire de l'OM. À 800 bornes de Marseille et plus de 1 000 de Munich, ça fêtait le "A jamais les premiers" !

j'avais 10 piges, j'ai maté le match avec mon père, dans le canap".
j'étais jeune, donc je réalisais pas forcément l'exploit que c'était surtout que voir l'OM gagner, c'était normal pour moi.
j'imaginais pas non plus ce qui allait suivre.

slisko a écrit :

Récit du 26 Mai 1993.
Putain fait chier il va me le donner ce congé ben non , il va falloir que je rentre assez rapidement , mais ça veux dire quoi rapidement  j'ai 87 km avant d'être chez moi ( enfin chez mon père) et une douane à passer ça c'est pas un soucis ils sont jamais là. .
Finalement je peux quitter le boulot plus tôt que prévu. Quel soulagement je rentre dans mon bolide une 205 qui arrive tout juste à dépasser les les 140k/ h elle va chauffer la titine   le timing est serrer mais bon j'ai confiance sauf pour les radars en Suisse c'est dur dur de ne pas serrer les fesses .
Tout ce passe bien je passe la douane sans problème.
J'arrive à la maison il reste un quart d'heure avant la mi-temps mon père me fait le résumé même si j'ai tout entendu à la radio..
Arrive le moment fatidique du but et la une explosion de joie envahit la maison qui n'attendait que ça depuis Bari.
Un moment de répit pendant la mi temps nous sommes confiant pour la suite.
Les minutes passent les ongles morfle et les canettes se vides .
Jpp rentre et je trmble j'en peux plus (jpp) lol.
Et soudain la délivrance c'est fou ce que peut donner comme joie un coup de sifflet.
Putainnng ils l'ont fait je pleure comme Boli mais pas cette fois pour lui c'est tout simplement magnifique , magique ceux qui ce passe ce soir .
Après avoir fêter ça avec mon père  et fille dans la ville voisine chambrer les supporters Milanais les bouteilles passes de mains en mains c'est fantastique les chants ne s'arrête plus " mais ils sont où les italiens " "merci Boli "etc je n'ai lus de voix .
J'avais 30 ans , je dédicace ce récit à mon Père.
Merci d'avoir tenu le coup pour toute cette lecture .
"Un jour ou l'autre l'Europe parleras Marseillais " supporter de de l'OM depuis 1972 je vous laisse faire le calcul .

Whaaa ! Très beau récit !
Idem, supporter depuis 1971 : Carnus, Magnusson, Skoblar, Bracci, Zvunka , Tokoto... Remember ?

Excellente idée de topic !
Perso, j'étais dans mon lit avec une grosse grippe pendant qu'une grosse partie de la famille était réunie dans le salon avec ma mère qui essayait de les calmer histoire que je ne me réveille pas car j'avais à peine 3 ans.

Moi je faisais un braquage, c'était le soir ou jamais. Deuxième tentative, je venais de sortir de taule.
Sauf que ce soir-là ça a fonctionné et depuis je vis d'île en île. Mais chuuut...

A quelques semaines de passer le BTSA, impossible de se déplacer au match et c'est donc entre potes que nous avons suivi ce match...
Purée, 29 ans après, je m'en souviens comme si c'était hier !
J'ai gueulé comme un veau des heures dans les rues de Troyes.
Après Bari où je m'étais fait chambré par mes potes suppo d'Auxerre, Bordeaux ou Nantes, nous avons pris une superbe revanche mais que ce fût dur...
Basile, à jamais le premier et nous avec.
Merci au Boss, s'il n'était pas entré en politique, nous aurions régnié des années sur l'Europe.... tristesse !