Pape Diouf : « Il faut bien que nous arrivions à un électrochoc »

Le président olympien est sorti de son silence, tard dans la nuit, et s’est exprimé au micro d’OMtv, sur le piteux résultat de l’OM, face à Auxerre. Tout d’abord, il est meurtrit par ce résultat : « C’est comme si on vivait un cauchemar. Si au mois de juillet on nous avait dit que nous serions […]

Le président olympien est sorti de son silence, tard dans la nuit, et s’est exprimé au micro d’OMtv, sur le piteux résultat de l’OM, face à Auxerre.

Tout d’abord, il est meurtrit par ce résultat : « C’est comme si on vivait un cauchemar. Si au mois de juillet on nous avait dit que nous serions en septembre dans cette position, je ne l’aurais pas cru, même si je sais que le football peut être cruel, qu’il est une activité où il est vraiment très difficile de faire des projections objectives. Ce qui nous arrive aujourd’hui ressemble à un mauvais songe, à quelque chose de tellement invraisemblable que, oui, la défaite subie à Auxerre reste une de ces déceptions qui ne s’effacent pas rapidement. »

Concernant la réaction à avoir après ce match, il précise que des choses doivent être faites, mais pas dans la précipitation : « Il est encore trop tôt pour dire comment il va falloir réagir, ou dire voilà les solutions qu’il faut apporter à certains problèmes. On ne peut pas à chaud inventer des solutions et pourtant il faut bien que nous arrivions à un électrochoc, que nous fassions quelque chose qui remette l’équipe à flot. On a pu penser que la victoire contre Besiktas serait comme une rampe de lancement. Il n’en est rien, puisque nous avons vu une équipe très passive face à Auxerre, notamment en première mi-temps. Il est vrai qu’il y a eu une réaction en deuxième période, mais on ne peut pas se suffire de cela. »

Après, cette énième désillusion, Diouf est attendu au tournant, et à la question sur ce qu’il compte faire, il reste évasif :« Impérativement, nous les dirigeants, devons nous voir, discuter, réfléchir sur les solutions les plus adéquates, et les plus rapides à proposer de manière à ce que notre saison ne soit pas un fiasco, un bide. D’autant que les hasards du calendrier laissent un petit peu de temps d’ici notre match à Liverpool (3 octobre) de manière à pouvoir réfléchir avec la distance qui sied à ce type de situation, pour que les solutions proposées soient des solutions adaptées. »

Ainsi, vu cette interview, il apparaît comme extrêmement déçu, à juste titre, de la performance de l’équipe. Concernant d’éventuels changements (comme notamment celui de l’entraîneur), il ne veut pas prendre de décisions à la va-vite, d’autant que l’OM bénéficie d’une période assez longue sans matchs (10 jours), étant exempt des huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue.
Toutefois, il parle pour la première fois d’un électrochoc. Or, dans ce genre de situations, c’est souvent de la nomination d’un nouvel entraîneur qu’on espère un électrochoc.

On en saura certainement plus dans les jours à venir, notamment mardi qui est le jour de la reprise de l’entraînement, mais l’avenir d’Albert Emon s’écrit de plus en plus en pointillé du côté de l’OM… .

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