Andonian : « Nous avons la chance d’avoir Bielsa »

Âgé de vingt ans, Gaël Andonian compte déjà 2 sélections avec l’équipe d’Arménie. Le défenseur phocéen en est fier et en tire une expérience importante.

« Cela me permet de disputer des matchs de haut niveau, d’affronter de grands joueurs, comme cela a été le cas le 13 juin face au Portugal. Ça m’aide à progresser, à me développer. Ça m’a fait prendre conscience de ce que je pouvais accomplir à ce niveau-là. Quand j’en reviens, j’engrange de la confiance. Je ne dirais pas que je me découvre d’autres qualités, mais cela me les révèle », a-t-il confié à La Provence. Il se dit très attaché à la culture arménienne : « Je baigne dedans depuis tout petit, mes grands-parents me l’ont inculquée. (…) J’essaie d’apprendre la langue. Je dois dire que j’ai été adopté très vite et que j’ai été surpris par l’accueil reçu. Je suis arrivé un mardi à deux heures du matin et j’ai été accueilli par une centaine de supporters, la télé locale. Je me suis dit tout de suite qu’il fallait que je justifie tout ça sur le terrain. En Arménie, la France est un pays ami où les gens ont envie d’aller pour se développer. Pour eux, voir un Français d’origine arménienne venir jouer pour le pays, c’est fort », a-t-il ajouté.

Il a également le sentiment de « représenter l’OM et son centre de formation » : « J’essaie de donner une bonne image de mon club. Je sais que Robert Nazarétian (le vice-président de l’Association OM, Ndlr) est très fier. » Il espère maintenant arriver à se faire une place dans l’équipe de Marcelo Bielsa : « Je m’efforce de répondre présent, j’ai joué quelques minutes en amical à Sousse et à Afyon, puis une mi-temps à Cannes, je ferai en sorte que ça se passe bien si le coach m’appelle. J’espère faire partie du groupe le plus souvent possible. Faire des bouts de match, c’est bien ; être titulaire, c’est mieux. J’ai envie de montrer que je sais jouer au foot. Ce coach donne leur chance aux jeunes. Je n’ai pas le sentiment que nous sommes meilleurs que les précédents jeunes du centre de formation, mais nous avons la chance d’avoir ce coach. Il a le courage de nous lancer. À nous de le mériter », a-t-il conclu.

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