Pape Diouf : la concurrence des Lyonnais s’étale partout

Après José Anigo, c’est Pape Diouf qui prend la parole. Le président marseillais s’est en effet confié ce matin au quotidien L’Equipe, abordant ainsi les mêmes thèmes que son directeur sportif. A l’heure où tous les médias nationaux montent l’OM en épingle en le considérant comme l’un des prétendants au titre, l’ancien agent de joueur […]

Après José Anigo, c’est Pape Diouf qui prend la parole. Le président marseillais s’est en effet confié ce matin au quotidien L’Equipe, abordant ainsi les mêmes thèmes que son directeur sportif. A l’heure où tous les médias nationaux montent l’OM en épingle en le considérant comme l’un des prétendants au titre, l’ancien agent de joueur appelle à la prudence :  » pour nous, c’est très clair. Nous n’avons jamais revendiqué cette étiquette. Le favori absolu du Championnat reste Lyon, derrière lequel il nous reste pas mal de chemin à faire. Nous souhaitons réduire cette distance et prendre de l’avance par rapport à nos rivaux. En visant l’objectif qui est naturellement le nôtre, nous qualifier pour la Ligue des champions. Mais je suis aussi convaincu que Monaco, le Paris-SG, qui sont de grosses cylindrées, vont être très compétitifs, tout comme Bordeaux et Lens. « 

Pape Diouf revient ensuite sur le mercato et donne notamment des précisions sur les négociations restées secrètes concernant la venue de Zenden et profite de l’occasion pour régler ses comptes avec Jean-Michel Aulas :  » Pour Zenden, les premiers contacts ont été noués début juin. J’avais posé la question de la situation de Zenden à Rick Parry, le directeur général de Liverpool, lequel m’a dit que ce joueur était libre. Il m’a donné le numéro de téléphone du père de Zenden, qui gère les intérêts de son fils avec un avocat. Au départ, je n’avais pas beaucoup d’espoir parce que plusieurs clubs anglais s’étaient positionnés, de même que des clubs italiens, comme la Roma. Le secret est nécessaire dans toute opération, il l’était aussi dans ce dossier, car on pouvait craindre l’intérêt de Lyon, désireux de remplacer Malouda. Mais aussi parce que lorsqu’il s’agit de nous, la concurrence des Lyonnais s’étale partout, justifiée ou pas. Par exemple, alors que nous menions les négociations avec Liverpool pour Cissé, Rick Parry m’a dit que Lyon lui avait fait parvenir une proposition. N’était-ce pas juste pour nous compliquer la vie ? « 

Le président phocéen explique enfin que le mercato n’est pas forcément terminé :  » il l’est, sauf si l’occasion se présente de nous renforcer, côté gardiens de but, d’un élément supplémentaire. Ensuite, il y a des garçons qui sont appelés à nous quitter. Mickaël Pagis est parti à Rennes et il y a, par exemple, le cas Civelli. Il nous a rendu d’énormes services. Je sais qu’il rêve d’être, un jour, international argentin. Marseille est-il le club qu’il lui faut dans cette perspective ? On verra. S’il désire partir, pour lui comme pour Cesar, ce seront des dossiers que nous traiterons avec compréhension.  »

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