Pas de tour préliminaire : que du bonheur

Cette qualification en Ligue des Champions, acquise ce samedi 19 mai par l’OM en terre stéphanoise, est une très bonne nouvelle pour les supporters olympiens. Mais ce sont surtout les résultats de ses poursuivants qui favorisent les Marseillais. En effet, les contre-performances de Lens et Bordeaux ont accouché d’une autre bonne nouvelle. Car quelle que […]

Cette qualification en Ligue des Champions, acquise ce samedi 19 mai par l’OM en terre stéphanoise, est une très bonne nouvelle pour les supporters olympiens. Mais ce sont surtout les résultats de ses poursuivants qui favorisent les Marseillais. En effet, les contre-performances de Lens et Bordeaux ont accouché d’une autre bonne nouvelle. Car quelle que soit l’issue de la 38ème et dernière journée : Marseille est et restera 2ème. Une deuxième place, c’est la certitude d’un été serin car sans tour préliminaire ; une aventure qu’avaient vécu les hommes d’Alain Perrin en août 2003. A l’époque, le tirage au sort avait désigné l’Austria de Vienne, club qui semblait à la portée des Marseillais. Certes vainqueur (le 13 juillet 2003) aux forceps 1 à 0 en Autriche, sur un exploit de Dimitri Sytchev, l’OM n’avait tenu sa qualification qu’à un piètre et crispant 0 à 0 au Vélodrome (le 27 juillet 2003). L’aventure emmènera Perrin puis Anigo vers une finale perdue face à Valence en Coupe de L’UEFA.
Ce fameux tour préliminaire jouera un mauvais tour aux Monégasques durant l’été 2005. En effet, la direction de l’ASM tiraillée entre recruter pour se qualifier ou se qualifier puis recruter, échouera. Monaco se fait sortir par Séville et ne pourra bénéficier de la manne financière de la C1. Cette lourde désillusion ainsi qu’un début de saison poussif en championnat provoqueront le départ de Didier Deschamps.
Alors après une certaine stabilité, la direction de l’Olympique de Marseille pourra, dès samedi face à Sedan, entrevoir une certaine sérénité : une denrée rare sur la Canebière …

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