L’OM, Nancy et le Stade de France : l’histoire se répète

L’Olympique de Marseille reçoit ce mercredi 9 mai à 20 h 30 l’équipe de Nancy, dans une semaine cruciale pour le club provençal. Après une victoire dimanche en terre monégasque, les Marseillais tenteront de rester dans la spirale positive, devant des Nancéens en roue libre. Néanmoins l’approche de la finale de la Coupe de France […]

L’Olympique de Marseille reçoit ce mercredi 9 mai à 20 h 30 l’équipe de Nancy, dans une semaine cruciale pour le club provençal. Après une victoire dimanche en terre monégasque, les Marseillais tenteront de rester dans la spirale positive, devant des Nancéens en roue libre. Néanmoins l’approche de la finale de la Coupe de France génère une multitude de questions sur les impasses à faire ou les choix tactiques que devra gérer Albert Emon. Une déconcentration des joueurs de l’OM, devant les hommes de Pablo Correa, serait sans doute fatale dans l’optique du podium. L’an dernier à pareille époque c’était l’ASNL qui était arrivée au Vélodrome avec dans la tête leur prochain match … au Stade de France. Bien qu’ils s’en défendent aujourd’hui, les esprits étaient semble t-il inconsciemment à cette future finale de la Coupe de la Ligue, que les Nancéens gagneront par ailleurs. Ce 15 avril 2006, les Lorrains avaient lourdement chuté à Marseille, 6 à 0 avec trois doublés de Niang, Pagis et Maoulida.

Si l’on retourne au présent, curieusement le scénario va se répéter demain. Sauf que les rôles seront inversés, c’est l’OM qui endossera cette fois la tunique du futur finaliste. Une large victoire marseillaise équivaudrait presque à 1 point de plus, tant le goal-average pourrait être décisif pour les accessits à la Ligue des Champions. Les protégés du capitaine Habib Beye le savent, eux qui depuis 2 saisons ne font que la Coupe Intertoto pour une question de différence de buts.
Même si les Olympiens ont martelé toute le semaine qu’ils ne se concentraient que sur la 36ème journée de Ligue 1, les échéances vont tomber très vite. Et au regard des objectifs fixés par la direction phocéenne, les troupes de Pape Diouf peuvent tout gagner, au risque de courir deux lièvres à la fois.

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